Algeria Venture : 3 conventions-cadres pour l’accompagnement des startups

L’accélérateur public des startups «Algeria Venture» a signé, aujourd’hui, trois conventions-cadres avec le Groupe industriel Elec El Djazair et les deux organismes publics INAPI (Institut national algérien de la propriété industrielle) et ANDPMEPI (Agence nationale du développement des PME et de la promotion de l’innovation). Les trois nouveaux partenaires s’engagent à assurer l’accompagnement nécessaire aux porteurs de projets pour la mise en place de nouvelles startups.

La signature des conventions-cadres a eu lieu au Centre international des conférences (CIC) à Alger, à l’occasion de la tenue de la deuxième Conférence nationale des startups «Algeria Disrupt 2022».

La première de ces trois conventions-cadres est conclue entre «Algeria Venture» et L’INAPI, signée par le directeur général de l’accélérateur public, Sid Ali Zerrouki, et Abdelhafid Belmehdi, le directeur général de l’INAPI, est une convention de soutien au dépôt de brevets pour les startups.

La deuxième dite «Open Innovation» a été signée par le même représentant d’Algeria Venture et le DG d’Elec El-Djazair, Mustapha Ferfara, alors que la troisième a été paraphée par Hakim Toussar, en sa qualité de DG de l’ANDPMEPI.

Organisée par le ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, cette deuxième édition d’Algeria Disrupt a vu la présence de représentants du gouvernement, à leur tête, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le Médiateur de la République, Brahim Merad et d’autres représentants de l’Etat.

A l’ouverture des travaux, M. Benabderrahmane a réitéré l’engagement de l’Etat à soutenir les porteurs de projets, financièrement et autres. Ainsi, a-t-il rappelé, depuis 2020, des mesures ont été prises pour aider les jeunes à atteindre leur objectif d’obtenir le label «startup» et mener à terme leurs projets innovants.

Il a cité la mise en place et le renforcement d’un cadre règlementaire de l’innovation et des moyens de paiement électronique, la révision du cadre législatif du commerce électronique, la révision en cours du code du commerce et la simplification et la facilitation des procédures de création de start-up.

A présent, le nombre des startups en Algérie est de 750. Les incubateurs sont au nombre de 38. Selon le Premier ministre, le nombre des porteurs de projets qui ont bénéficié du soutien financier du Fonds national des startups est de 390, la signature de conventions-cadres va inéluctablement favoriser l’émergence des porteurs de projets.

Pour rappel, l’accélérateur public «Algeria Venture» a ouvert ses portes, au Parc des Grands Vents d’Ouled Fayet (Alger), il y a exactement une année, soit le 2 mars 2021. Il a été créé par décret exécutif N°20-356 du 30 novembre 2020. Le nouvel établissement est à caractère industriel et commercial. Il est placé sous la tutelle du ministre chargé des start-ups. Il est «l’outil des pouvoirs publics pour la mise en œuvre de la politique nationale pour la promotion et la gestion des structures d’appui des start-up, notamment à travers les incubateurs, les accélérateurs et le développement de l’innovation».

Entre autres missions à sa charge, la participation dans la mise en œuvre de la stratégie nationale en matière de promotion et de gestion des structures d’appui des start-ups, par secteur d’activité, participation à la création de nouvelles structures d’appui pour le renforcement des capacités nationales d’accompagnement de l’innovation, en vue de favoriser la création de start-up et la contribution au développement économique et social.

Karima Mokrani

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