Unep: la part de marché de l’entreprise publique reflète la position qu’elle occupe

« Ensemble développons le mangement des entreprises publiques », c’est le thème de la conférence tenue à l’occasion du Conseil national de l’Union des entrepreneurs public (Unep) que préside Lakhadr Rekhroukh, Pdg de Cosider, et qui s’est déroulée le 14 mai à Zeralda. Conférence  de très bon niveau au cours de laquelle ont été abordés les modalités d’octroi du crédit (islamique, par intérêt et leasing), le commerce extérieur : constat et perspective  et le rôle de la Cagex dans l’accompagnement des entreprises exportatrices.

Dans sa communication,  Boualem Djebbar, Pdg de la Badr et président de l’ABEF s’est attardé sur le financement des exportations hors hydrocarbures, l’importance d’un contrat bien scellé entre le fournisseur algérien et l’exportateur étranger et comment faire des économies de Credoc à Remdoc . Au cours du débat sur le financement animé par Boualem Djebbar et Mohamed Krim, Pdg de la BDL et modéré par Amara Charaf Eddine,  Pdg du groupe El Madar, ex SNTA, il a été suggéré de mettre sur un même pied d’égalité,en matière de tarification,les entreprises qui exportent . En effet les entreprises économiques productrices et exportatrices ne bénéficient pas des mêmes « privilèges » que les entreprises exploratrices, à l’image de celles qui se sont spécialisées dans l’exportation de la datte.« Une proposition que l’Unep pourrait faire dans le cadre de la tripartite » fait remarquer un des membres du Conseil de cette organisation professionnelle.  Comme elle peut faire l’objet, entre autres sujets  d’une réflexion Unep-Abef. L’idée de créer son propre fonds d’investissement, comme l’a fait le Groupe El Madar a également été évoqué.

Etayée par de nombreux chiffres, la communication de Toufik Chetti, DG d’Algex a levé le voile sur bon nombre de contraintes que rencontre l’exportateur, et la difficulté de l’Agence, pour rappel placée sous la tutelle du ministère du commerce, à bien  accomplir sa mission. Lors des débats le panel constitué de Dg de l’Algex, d’un représentant de la Cagex et modéré par Sief Nacer, Pdg de la SAA, la difficulté, en raison de « restrictions administratives » des entrepreneurs publics à répondre à des appels d’offres internationaux a été évoqué.

« Les thèmes retenus pour ce débat ont été arrêtés lors de la réunion du bureau tenu le 08 avril dernier, en tenant compte de la situation économique actuelle, du climat des affaires, des dispositions engagées, par les pouvoirs publics en termes de réformes liées à l’encouragement de la production nationale et des ouvertures susceptibles d’amorcer les initiatives en matière de dynamique économique » a tenu à préciser dans son mot d’ouverture Lakhadr Rekhroukh, président de l’Unep, qui  fait remarquer que l’action des entrepreneurs publics réunis au sein de l’Unep, doit être inscrite dans une stratégie adaptée à la situation actuelle et aux objectifs de changement de l’environnement socio-économique.

Le PDg de Cosider, en sa qualité de président de l’Unep  appelle à des réactions appropriées de l’Union, pour corriger l’image et les opinions « qui stigmatisent l’absence d’initiatives des EPE, lesquelles se complaiseraient dans des  situations de bénéficiaires exclusifs des apports et des actions de l’Etat.»

S.A

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