UGAA : l’Algérie assurera la présidence pour deux ans

Après la Tunisie, c’est l’Algérie qui assurera la présidence de l’Union générale arabe des assurances (UGAA) pour un mandat de deux ans.

A Oran, plus précisément au Centre des conventions «Mohamed Benahmed» où se tiennent les travaux du 33 congrès, inauguré par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, le bouclier de l’Union a été remis par le président sortant, le tunisien El Assaad Zarrouk, au président de l’Union algérienne des compagnies d’assurances et de réassurances (UAR), Youcef Benmissia.

D’ores et déjà, l’Algérie qui a travaillé activement pour l’organisation de ce congrès à Oran, prévu initialement pour 2020 avant d’être reporté à 2021 puis à 2022, s’engage à déployer davantage d’efforts pour renforcer la coopération entre les pays arabes dans ces domaines d’assurance et de réassurance.

Dans une déclaration à l’adresse des participants, le nouveau président de l’UGAA, a affirmé qu’il œuvrerait à «la consolidation des acquis de l’UGAA» et au développement du marché arabe de l’assurance «à la lumière du partenariat et de l’action collective pour le bien commun des peuples de la région arabe».

Un développement qui ne serait possible sans l’augmentation du taux de pénétration et la digitalisation de toutes les activités d’assurance. En Algérie, pour ne citer que notre pays, le taux de pénétration est de moins de 0,8%. Les actions de sensibilisation seront orientées davantage sur les assurances des personnes.

Pour la digitalisation, il est clair que l’un des objectifs premiers immédiats est de voir éclore, en grand nombre, des fintechs et des insurtechs.

Pour rappel, ce congrès de trois jours, ouvert lundi dernier, est organisé par l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) en partenariat avec la General arab insurance federation (GAIF). Il est placé sous le patronage du Premier ministre.

Il se tient sous le slogan : «la nouvelle situation et ses répercussions sur l’industrie de l’assurance: quels sont les défis et quelles sont les opportunités pour le marché arabe de l’assurance?».

Sonia Miloud

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