Spigraph fait dans la capture documentaire

« Numériser des documents, qu’ils soient des plans, des cartes ou des livres, est une solution idéale qu’apporte la capture documentaire qui permet une meilleure exploitation de ces documents », c’est l’explication que nous donne M. Noredine Achoui, sur l’essentiel de l’activité de l’entreprise SPIGRAPH Algérie dont il est le gérant et aussi le responsable avant-vente MEA.
Encore peu connu chez nous, mis à part des grandes entreprises et de l’administration publique, ce procédé a fait de grandes enjambées dans les pays développés et révolutionne les anciens modes d’impression et d’archivage.

[dropcap]L[/dropcap]a dématérialisation est importante dans la mesure où elle permet de réduire les coûts liés à l’impression classique des documents, d’accélérer les délais d’attente tout comme elle permet d’avoir une meilleure traçabilité des documents.
C’està- dire, à la fois, sécuriser leur contenu et donc mieux les exploiter »
, ajoute Norredine Achoui qui nous explique que Spigraph Algérie, créée en 2009, est une filiale de la maison mère Spigraph de France qui active dans ce domaine depuis une quinzaine d’années et possède de ce fait une expérience avérée en la matière.

En effet, encore très peu développée chez nous, la dématérialisation, grâce à des équipements de plus en plus à la pointe de la technologie, permet de numériser des milliers de documents, voire des milliers de pages par jour.
Scanners documentaires, scanners spécifiques de différentes largeurs selon les besoins du client, scanners pour documents, livres, plans, micrographie, à plat, la technologie de la capture évolue, elle recourt de plus en plus à la wifi et permet de répondre à toutes les demandes du client et de résoudre les problèmes qu’il peut rencontrer.

Un début d’intérêt est tout de même constaté chez nous au niveau des collectivités locales et, surtout, les APC qui ont à traiter des milliers de documents et qui ont, donc, beaucoup à gagner en s’orientant vers la dématérialisation.

« Depuis 2011, les services d’état-civil des APC recourent à ce procédé. Acte de naissance, certificat de résidence, passeport biométrique, permis de conduire…toutes ces pièces seront matérialisées dans un serveur et constamment réactualisées. Cela rendra la vie plus facile aux personnes qui pourront, quand tout le travail sera fini, demander un extrait de naissance par courrier ».

C’est dire tout le gain de temps qui sera réalisé. Certes le marché de la capture documentaire est à ses débuts en Algérie, mais il faut dire aussi qu’il a beaucoup avancé surtout que la plupart des grandes entreprises ont pris conscience de l’ enjeu de la dématérialisation qui permet de mieux gérer le flux administratif, à savoir, factures et dossiers divers, pour mieux se concentrer sur le développement de l’activité principale.
Gain de productivité, de temps et d’argent, réduction des coûts de stockage, augmentation de la fiabilité des traitements, Voilà quelques aspects positifs que permet la capture documentaire.

« Aujourd’hui, le marché algérien est basé sur le bien d’équipements. La demande en scanners et logiciels va en croissant, c’est la preuve que le besoin de cette nouvelle technique se fait sentir de plus en plus. Grâce au savoir que nous avons dans ce domaine, nous assurons à ceux qui le désirent des équipements certifiés, nous travaillons directement avec les constructeurs des marques les plus connues et, de ce fait, nous assurons à nos clients la garantie du constructeur et de la pièce de rechange authentique. Nous formons aussi les techniciens qui auront à assurer cette tâche, tout comme nous procédons à l’installation des équipements » car, s’il est vrai que la dématérialisation des documents est l’avenir vers lequel toutes les administrations s’achemineront un jour ou l’autre, l’avancée technologique l’exige, autant le faire comme il se doit et sur des bases saines.

D’autant que ce procédé s’adresse aux archives, aux services des états civils des APC, aux ministères…et leur permet d’être dans le sillage des nouvelles techniques que les pays développés ont déjà adoptées.

Par   Khadidja Mohamed Bouziane

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