Sept incubateurs opérationnels en 2020 pour créer des start-up

Selon un responsable du ministère de l’Enseignement supérieur, «au total, ce sont sept arrêtés ministériels pour la création de sept incubateurs qui ont été émis récemment pour aider les jeunes universitaires porteurs d’idées innovantes à développer leurs solutions sans se soucier du financement, du bail de location ou des équipements».

Pour le directeur chargé de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère, qui intervenait en marge de la tenue de la 2e édition des Challenge Days, ces sept incubateurs seront répartis dans sept universités et écoles au niveau national, à l’instar de des universités de Blida1, de M’Sila, de Ouargla et de l’Ecole polytechnique de Constantine.

Ces incubateurs seront placés sous l’autorité de l’Agence nationale de la valorisation de la recherche et du développement technologique et seront opérationnels après la publication des arrêtés ministériels au Journal officiel.

Le but essentiel de la conception de ces incubateurs est d’encadrer les porteurs de projets innovants et de les accompagner pour créer leurs propres entreprises.

Un accompagnement sera assuré aux pourvoyeurs de projets pour leur apprendre notamment à réaliser un plan d’affaire technico-économique.

La direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique a apporté son soutien financier pour la conception de ces incubateurs par le biais du Fonds national de la recherche dans le cadre du programme de l’incubation.

La seconde édition de Challenge Days, liée à des thématiques futuristes et ayant pour thème «la vie intelligente et l’environnement», s’étale sur 3 jours avec pour ambition de mettre en pratique des idées innovantes et futuristes facilitant la vie quotidienne aux citoyens dans les domaines de l’environnement, de la santé et de l’agriculture.

Selon les organisateurs, les lauréats de ces Challenge Days bénéficieront d’une assistance personnalisée dans les incubateurs et seront accompagnés jusqu’à la concrétisation effective de leur projet de création de start-up.

Pour cette édition, les quatre thématiques retenues sont relatives à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les domaines de la «Smart Environnement», la «Smart Health», la «Smart Agriculture» et la «Smart Transportation».

S’agissant de la thématique liée à l’environnement, l’objectif essentiel est de concevoir des solutions intelligentes pour la préservation de l’environnement au sens large, comme la réduction de la pollution atmosphérique, l’efficacité énergétique, le recyclage, la sensibilisation et l’éducation environnementale.

La «Smart Health» consiste, quant à elle, à trouver des solutions innovantes englobant la prévention et la sensibilisation, ainsi que le suivi des malades chroniques et également la médecine de précision et la médecine personnalisée.

Concernant la «Smart Agriculture», les solutions doivent assurer la détection et le traitement de maladies des plantes et l’optimisation des processus de production agricoles à l’aide de l’intelligence artificielle, comme l’irrigation, la fertilisation et les serres agricoles.

Enfin, pour ce qui est de la «Smart Transportation», les solutions doivent assurer, en  particulier, la sécurité routière.

Yanis Oumakhlouf

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