Sécurité alimentaire au Maghreb: Bouazghi décline la politique algérienne

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a pris part, jeudi dernier à Tunis, aux travaux de la 18ème session de la Commission ministérielle maghrébine chargée de la sécurité alimentaire.

Selon un communiqué du ministère, les participants à cette session ont débattu des questions liées à la sécurité alimentaire dans les pays maghrébins et ont évalué la mise en application des recommandations de la commission ainsi que les réalisations accomplies par les commissions sectorielles durant la dernière période.

«L’équation du renforcement de la sécurité alimentaire et de l’autosuffisance qui impliquent la préservation et l’exploitation durable des ressources naturelles vient en tête des enjeux desquels dépend le développement, la stabilité et la sécurité dans la région du Maghreb arabe», a indiqué le ministre.

Il ajoutera que «l’Algérie est pleinement convaincue que ces objectifs ne peuvent être réalisés sans l’augmentation de l’offre agricole et alimentaire, la modernisation des outils de production, l’encouragement de l’investissement productif et l’appui de l’agriculteur aux plans économique et social, étant le premier noyau de toute action de développement durable».

Pour Abdelkader Bouazghi «ces éléments, qui sont l’essence même de la stratégie globale dont a jouit le développement agricole en Algérie deux décennies durant, ont permis de moderniser les différentes filières agricoles et de développer l’agroalimentaire, ce qui a grandement contribué à la diversification de l’économie nationale, à la réduction des importations et à l’augmentation des exportations hors hydrocarbures».

Tout en mettant l’accent sur le nécessaire renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’UMA, le ministre a indiqué que le renforcement de la sécurité alimentaire et la préservation, l’amélioration et l’exploitation économique et durable des ressources naturelles devront augmenter les recettes des agriculteurs et des éleveurs,  outre le souci de leur permettre d’utiliser les nouvelles technologies à même de contribuer à l’augmentation de la production et d’ouvrir d’autres nouveaux domaines de commercialisation et de s’adapter avec les changements climatiques pour alléger leurs impacts négatifs.

Au terme de la rencontre, des recommandations pratiques sur différents sujets importants relatifs, notamment aux politiques agricoles, de santé végétale, la faune, la pêche, la lutte contre la sécheresse et la recherche et formation agricoles, ont été consignées entre les participants.

Yanis Oumakhlouf

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