Sarl SBGDE fabrication de joints, « C’est la matière première qui manque le plus »

L’objectif est de fabriquer des joints pour différents usages répondant aux normes en vigueurs et adapté aux exigences et aux spécifications techniques de notre clients, même si c’est loin d’être une tache facile en raison du manque de la matière première en Algérie qui est le caoutchouc et les grasses qu’on importe.

C’est l’une des rares entreprises algériennes qui fabrique des joints à avoir participé à la 7e édition du Salon international de l’industrie.
C’est à cette occasion que DZEntreprise a rencontré Youcef Abbes, chargé du service commercial au sein de la Sarl SBGDE, une entreprise privée qui intervient dans la conception et la commercialisation de joints industriels et automobiles portant la marque FAJO et qui est même devenue un des leaders de son domaine.

DZEntreprise : Pouvez- vous faire pour nos lecteurs une brève présentation de votre société ?

Mr Youcef Abbes : En 1997 date de la création de la Sarl SBGD, on importait les joints et ce n’est qu’en 2006 qu’on a commencé à en fabriquer.
L’unité de production et la direction générale sont implantées dans la wilaya de Biskra et grâce à notre réseau de distribution composé d’un bureau de liaison à Alger, de différents points de vente, grossistes et représentants nous sommes arrivés à assurer pour notre clientèle la distribution du produit sur tout le territoire national. Et le prix de nos produits reste abordable.
Notre objectif est de fabriquer des joints pour différents usages répondant aux normes en vigueurs et adapté aux exigences et aux spécifications techniques de notre clients, même si c’est loin d’être une tache facile en raison du manque de la matière première en Algérie qui est le caoutchouc et les grasses qu’on importe de l’étranger (France, Allemagne, Turquie…).

DZEntreprise : Parlez nous de manière précise de votre produit ?

Mr Youcef Abbes : Notre gamme de produit est composée de différents joints à différents usages ; nous fabriquons des joints d’étanchéité comme les joints toriques sous différentes formes (circulaires ou en corde), les joints à chaudière, les joints spiralés, les joints à lèvres qui sont des éléments d’étanchéité.
Parmi nos spécialités, il y a aussi la fabrication de la matière à joints comme (les feuilles de Klingerite, feuille de liège aggloméré, plaque et rouleau de papier à joints).
Nous assurons la demande spécifique de certains clients, c’est-à-dire la fabrication et découpe de joints selon la demande des clients comme les joints pour machine et équipements industriels, joints pour moteurs de véhicules légers et lourds, joints pour engins et bien d’autres encore.

DZEntreprise : La Sarl SBGDE est basée à Biskra, avez-vous des soucis d’espace, de main- d’œuvre… ?

Mr Youcef Abbes : Il faut savoir que notre usine s’étale sur une superficie de 15000 m2, elle est composée d’une unité de production, une unité de stockage de la matière et une autre de produits finis et marchandises, un parc et l’administration.
L’unité de production est équipée de matériels de fabrication de formes de découpe, machines de façonnage des filets coupants, presse pour découpe de joints, machine d’emballage sous gaine plastique, machine d’emballage sous film plastique, machine d’emballage sous vide et machine étiqueteuse du produit fini. S’agissant du personnel , nous employons au sein de l’entreprise un effectif de 70 personnes.

DZEntreprise : Qui sont vos clients ?

Mr Youcef Abbes : Grâce à des années d’expérience, nous nous sommes imposés dans notre domaine comme étant une marque fiable et de qualité, ce qui nous a permit de gagner la confiance d’une large clientèle de différents secteurs d’activité comme SNC Lavalin, Saipem, Naftal dans l’industrie hydrocarbure.
Dans le secteur alimentaire, nous avons Cevital, Sim, Bimo…
Dans l’industrie ferroviaires la SNTF et Ferrovial.
Dans l’industrie du ciment Lafarge, groupe Gica avec ces différentes filiales. Et beaucoup d’autres d’industries diverses comme le groupe BCR, Bio Pharm, Condor, Samha…

Propos recueillis par Latifa Abada

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