Samsung Algérie se lance dans l’électroménager

Après son premier site de montage pour Smartphones, ouvert  en décembre 2017 dans la zone industrielle de  Rouïba,  un partenariat avec le distributeur Timecom, Samsung Algérie  a décidé de se lancer également dans l’électroménager, à travers l’usine qui sera prochainement  implantée à Annaba. L’ambition de la marque sud-coréenne, qui détient déjà 40% du marché algérien des Smartphones, est  de se positionner comme leader dans le segment de l’électroménager, un marché où la concurrence existe bel et bien.

Cette usine, première  en Afrique,  permettra  à  la  marque  déjà bien présente en Algérie,  de faire croître ses parts de marché dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Dans cette perspective, 130 ingénieurs sont déjà formés par Samsung, d’autres profils seront formés dès que l’usine sera opérationnelle et que les besoins dans la production et  l’innovation se feront sentir.

La future usine Samsung à Annaba, qui devrait entrer en production  partir du mois de mai prochain,  fabriquera  une gamme variée de produits électroménagers à savoir, téléviseurs, machines à laver et réfrigérateurs.

L’idée pour les responsables de la marque est  de mettre sur le marché algérien  des produits dont la qualité et le prix motiveront immanquablement les achats et fidéliseront les clients. Ils ambitionnent également de devenir une valeur ajoutée dans l’économie du pays et ce, à travers la création d’emplois ainsi que le transfert du savoir-faire.

L’investissement de Samsung  dans ce segment précis et dans cette conjoncture économique, est très bien étudié car, il intervient  au moment où les importations sont suspendues pour plusieurs produits. Il intervient également où moment  où les pouvoirs publics encouragent  l’investissement productif.

Pour rappel, la capacité de production de l’unité de production des Smartphones de Samsung Algérie  est de 1,5 millions de portables pour l’année 2018. Elle passera à  2,5 millions d’unités en 2019. Le projet, basé sur une formule SKD et un taux d’intégration  minimum comme point de départ,  permettra aux équipes dans les chaines de montage d’acquérir de l’expertise nécessaire avant de passer à l’autre étape qui est le CKD.

Implantée sur une superficie de d’environ deux hectares, l’usine est dotée d’une ligne d’assemblage et de production de 3600 m2  et a créé 220 emplois directs.

Yasmine Meddah

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