Reprise de la voie ferrée d’El Hadjar après 17 ans d’arrêt

La voie ferrée de la grande unité TSS (Tubes sans soudure) du complexe Sider El Hadjar est de nouveau opérationnelle.

Cette reprise salvatrice intervient après de longues négociations entre le groupe Imetal et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF).

Réalisée dans le cadre des investissements de l’Etat dans le domaine des infrastructures ferroviaires, le dédoublement de 10 km de voie pour desservir El-Hadjar a subi un brusque arrêt en 2005, alors que l’unité TSS carburait à plein régime après avoir bénéficié de nouveaux financements.

Une situation complexe que Sider El Hadjar a enduré pendant 17 ans et qui lui a valu un manque à gagner incommensurable tant sur le plan financier que sur le plan des approvisionnements et de la distribution de ses produits à ses principaux clients.

En effet, le transport ferroviaire avait servi à acheminer les tubes par dizaines de wagons vers l’unité Altumet, une entité industrielle relevant de l’entreprise Anabib qui, elle, est une grande filiale du groupe Imetal.

Les produits acheminés étaient destinés au revêtement des tubes avec de l’époxy pour les protéger.

Le produit transformé était, ensuite, livrés au client de la Société algérienne de gestion du réseau de transport du gaz (CRTG), une filiale appartenant à Sonelgaz.

Du coup, il s’agit ainsi d’un regain important de la capacité de transport ferroviaire du complexe sidérurgique puisque la voie ferrée avait été abandonnée et n’a plus été en service depuis 17 ans.

A noter également que cette reprise des activités de la voie ferrée ne s’est concrétisée que grâce aux efforts déployés en interne par l’unité en charge de la logistique du groupe Imetal.

Cette reprise contribuera, sans doute, à réaliser des gains financiers importants, et ce, en réduisant les coûts du transport qui s’effectuaient alors par camions et qui étaient financés sur la trésorerie de l’entreprise.

Rabah Nadri

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