Produits du terroir: une valeur ajoutée pour l’économie affirme Cherif Omari

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari, a considéré que les produits du terroir algérien représentent une valeur ajoutée pour l’économie nationale et doivent faire l’objet d’une promotion à tous les niveaux.

Pour M. Omari, «ces produits du terroir, connus pour leur haute qualité, constituent une valeur ajoutée pour l’économie nationale et contribuent, de même, à la promotion des exportations hors hydrocarbures».

A ce propos, il a souligné que la promotion des produits du terroir «nécessite davantage d’efforts pour leur valorisation aux plans national et international». A travers notamment la participation aux manifestations économiques aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.

Lors de l’inauguration du 1ère Salon national des produits de terroir, au Palais des expositions, le ministre a affirmé que l’organisation de cette manifestation économique constituait une opportunité pour faire connaitre les différents produits agricoles que recèle l’Algérie. Et il y en a à foison. Cela va de la datte deglet Nour entre autres, aux figues de Béni-maouche, pour rappel labélisé, aux olives de Sig, sans oublier l’huile d’olive et bien d’autres produits encore.

Cherf Omari, ministre de l’agriculture a précisé qu’il sera procédé, lors de cette exposition destinée à la promotion des produits du terroir et à laquelle participent plus de 150 exposants de différentes filières agricoles, à l’organisation de conférences et d’ateliers scientifiques et techniques pour traiter les problématiques relatives aux produits de terroir.

«Ces débats permettront de tracer une feuille de route pour prendre les mesures devant remédier aux lacunes et aux obstacles enregistrés», a fait remarquer le ministre, qui dira par ailleurs qu’il y a lieu de travailler sur la qualité des produits en remplissant toutes les exigences de la labellisation.

Qualité du produit et de l’emballage, origine, traçabilité et d’autres conditions encore sont le passeport pour prétendre aux marchés extérieurs, notamment européens.

Présent à cette manifestation économique, le ministre du Commerce, Said Djellab, a déclaré à que son secteur «était en passe d’accompagner les opérateurs économiques dans la filière dattes à travers la mise en place de mécanismes devant faciliter les opérations d’exportation à partir des sites d’emballage».

En ce sens, il précisera que «les agents de commerce et des douanes se rendaient dans les sites d’emballage en vue d’accomplir les procédures relatives à l’export en évitant aux opérateurs de se déplacer». Ainsi les produits du terroir bénéficient d’un couloir vert pour l’arrivée à temps sur le marché visé et surtout dans un bon état.

Du reste, il révélera que son secteur a renforcé le dispositif de contrôle aux frontières afin d’éviter toute tentative de contrebande de marchandises destinées à l’exportation.

Sur ce registre, le ministre a fait savoir que son département ministériel avait fixé des prix indicatifs à l’effet de valoriser les produits algériens , nomment les produits du terroir, à l’étranger.

Outre les dattes, ce salon abrite également des exposants d’autres produits agricoles de haute qualité, lesquels font partie du patrimoine algérien à l’instar de la figue sèche, de miel et de l’huile d’olive.

Par ailleurs, cette édition a été marquée par l’exposition du Safran, qui célèbre sa première fête nationale, avec la participation de plus de 10 producteurs locaux.

Selon des experts, d’importantes étapes ont été franchies, ces dernières années, en matière de culture du Safran qui est devenu une activité agricole exercée dans plusieurs régions du pays, laquelle contribue au développement économique.

Rabah Nadri

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