Partenariat entre Biopharm et l’allemand Boeringer Ingelheim pour la fabrication d’un médicament contre l’hyperetension

Le lancement de la fabrication d’un important médicament destiné à lutter contre l’hypertension artérielle en Algérie par Biopharm et Boeringer Ingelheim dès 2018 permettra à l’Algérie d’économiser, dans un premier temps, environ 10 millions d’euros d’importation de ce médicament. C’est ce qu’a déclaré Karim El-Alaoui Mustapha, directeur général du Laboratoire pharmaceutique Allemand « Boehringer Ingelheim » de la région Turquie, Moyen Orient, Afrique lors de la cérémonie de lancement de la première production locale d’un médicament pour le traitement de la maladie hypertensive en Algérie. Pour ce responsable régional de Boehringer Ingelheim, le début de la production de ce médicament est programmé pour l’année 2018, mais dira-t-il, « nous allons veiller à réduire cette durée avec notre partenaire Biopharm ».

Pour sa part le directeur général de Biopharm, Abdelouahed Kerrar a affiché sa satisfaction quant à ce partenariat avec le laboratoire allemand. « Nous sommes satisfaits d’entrer en partenariat avec Boehringer Ingelheim pour la production locale de médicaments antihypertenseurs en Algérie. Cette marque est largement utilisée en Algérie et à travers cette coopération nous allons la fabriquer dans notre usine et ne plus l’importer. Ce qui est en accord avec l’objectif national d’encouragement de la production locale de médicaments» a-t-il déclaré.

Selon le DG de Biopharm, la priorité actuelle de son laboratoire est de satisfaire les besoins du marché national en matière de médicament car, souligne-t-il, « il y a encore 55% des besoins du marché national qui sont importés. »

Idem pour la question du prix, car M. Kerrar dira que « la bonne qualité nécessite un prix un peu élevé. Selon lui, la qualité de ce médicament sera la mème que celui produit en Allemagne ou ailleurs dans le mode, et le patient doit payer le prix. Il soulignera que la production de ce médicament en Algérie ne signifie pas automatiquement la baisse des prix.

Quant à Sofiane Achi, directeur de la région Afrique du nord et Afrique de l’Ouest, basée à Alger, il a déclaré que  le volume des affaires de Boehringer Ingelheim en Algérie est en pleine croissance, soit 34% en 2015 contre 14 % en 2014, et « nous prévoyons de maintenir une tendance évolutive ». « La disponibilité de ce médicament, localement fabriqué, nous ouvre de nouveaux horizons pour les autres produits de notre gamme contre les maladies chroniques » a-t-il ajouté.

M. Achi dira également que le contrat signé avec Biopharm pour la production de ce médicament concerne, dans un premier temps, le marché algérien, mais souligne-t-il, s’il y a une nécessité de passer à l’exportation vers le marché africain, il sera possible de le faire.

La forte prévalence de l’hypertension artérielle parmi la population algérienne (35% de la population adulte est touchée, dont 50% l’ignore) fait de cette maladie un véritable problème de santé publique à l’échelle nationale. C’est dire combien l’engagement des laboratoires BOEHRINGER INGELHEIM, qui ont mis au point un nouvel antihypertenseur pour le traitement de l’hypertension artérielle et la prévention des maladies cardiovasculaires, revêt une importance considérable.

 

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