Normalisation : Mohamed Chaeib Aissaoui quitte l’Ianor

Le départ de Mohamed Chaeib Aissaoui, Directeur général de l’Institut algérien de la normalisation (Ianor) est officiel.

L’information est publiée dans le Journal Officiel n°31 du 20 mai 2012, page 19. Avec la précision que cette fin de fonctions a été décidée à la demande de l’intéressé qui, à la tête de cette institution, a rendu possible nombre d’actions liées à un domaine stratégique dans la vie et la gestion
de nos entreprises.

On peut citer, entre autres, l’adoption de la nouvelle norme internationale relative à la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) qui connaît un début d’application effective en Algérie comme il l’annonçait lui-même, au mois d’octobre de l’année dernière (2011) à partir d’Oran. Ce qui se confirmera en début de l’année en cours (février 2012) quand quatre entreprises algériennes (publiques et privées, en l’occurrence l’Entreprise nationale de canalisation (ENAC, filiale de Sonatrach), Algérie Télécom, le groupe Antar trade Condor et Cevital Béjaïa), étaient retenues
par l’Institut pour bénéficier d’un programme (pour lequel une quinzaine d’entreprises des deux secteurs avaient postulé par le biais d’un appel à candidature nationale lancé fin décembre) régional triennal d’accompagnement en vue de se conformer à la norme ISO 26000.

Une norme instituée en novembre 2010 par l’Organisation ISO à l’issue de cinq ans de négociations au sein des membres de l’Organisation et qui a vu une importante mobilisation internationale, l’IANOR, membre de l’Organisation ISO, prenant en charge «la défense des intérêts algériens au sein d’une commission composée d’une vingtaine d’organisations.»

A rappeler aussi, comme l’indiquait M. Aissaoui, en fin d’année 2011, que quelque 522 normes ont été élaborées en 2011 par l’IANOR contre plus de 600 en 2010. Avec, en outre, et «maintenant le cap», soulignait-il en marge de la célébration de la 16e journée nationale de normalisation,
l’objectif d’«atteindre les 1 000 normes en 2014, malgré cette légère baisse.» Le désormais ex-directeur général de l’Ianor saisira alors l’occasion
de mettre en exergue les acquis de l’Institut qu’il dirigeait, en mettant l’accent sur le contexte économique difficile, et encore plus sur «les résultats satisfaisants enregistrés au cours de cette année, ce qui démontre sa capacité à poursuivre son développement sur un rythme soutenu», non sans avancer que «l’intérêt accordé à l’activité de normalisation en Algérie est passé de 45% en 2009 à 89% en 2011.»

A fin décembre 2011, environ 63 entreprises spécialisées notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’électricité et de la plasturgie ont obtenu la certification de marque nationale TEDJ, en plus des «114 entreprises algériennes devant bénéficier d’une formation et d’un accompagnement dans le domaine de la normalisation dans le cadre du programme RS des pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord», précisait-il.

Concernant le management des entreprises, on retiendra cette convention signée en mars dernier pour permettre à l’Agence nationale de développement des PME (ANDPME), l’Institut algérien de normalisation (Ianor), et l’Agence nationale de régulation foncière (Aniref de se lancer dans le système européen de la qualité de gestion «EFQM».

Par Rabah Mazigh   

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