Parution en mars 2022 d’un livre sur l’épopée de la sidérurgie algérienne

«L’aventure humaine et industrielle de la sidérurgie algérienne 1964-1982 », est le titre d’un ouvrage très fouillé qui paraîtra, le 8 mars 2022 aux éditions Le Croquant, en France.

Ce travail de longue haleine engagé par l’entité Société et politiques en Méditerranée », relevant des éditions Le Croquant est le fruit d’une collaboration et de recherches avec l’Association Mémoires de la Société nationale de la sidérurgie (MSNS) qui signe cet ouvrage.

Dans son annonce, la maison d’édition souligne les efforts consentis par la jeunesse algérienne postindépendance qui devait édifier un pays et une industrie digne de ce nom avec les moyens de bord.

« Il y a plus de cinquante ans, au lendemain de la guerre d’Algérie, de jeunes Algériens se sont engagés, enthousiastes mais sans beaucoup d’expérience, dans le développement de leur pays. Ils avaient effectué des études supérieures dans les conditions difficiles de la guerre d’Indépendance, et souvent milité pour la libération de leur peuple », indique l’éditeur qui souligne le caractère particulier de cette industrie, mais surtout de son succès dans un climat international marqué par les tensions entre les puissances économiques mondiales.

Aussi, l’engagement des Français, fraîchement diplômés de l’enseignement supérieur aux côtés des diplômés algériens a été mis en exergue par la SNS qui citera des Français expérimentés qui se sont joints à cette aventure eux.

« Ils avaient des sentiments tiers-mondistes affirmés, ou avaient milité contre le colonialisme et pour la paix en Algérie », précise la SNS non sans leur rendre un vibrant hommage.

« La Société nationale de sidérurgie, où ces hommes se sont retrouvés, a été le lieu d’une aventure technique et humaine remarquable : l’édification en moins de vingt ans d’un secteur sidérurgique qui devait assurer le développement d’un pays déstructuré, affaibli par la guerre, et sans passé industriel. On y coulait de l’acier, fabriquait des tubes, étamait des tôles fines, couvrait le marché intérieur de produits sidérurgiques, et… formait des dizaines de milliers de cadres et de travailleurs qualifiés », fait remarquer l’éditeur.

A noter que l’association MSNS a été constituée par les anciens cadres de la SNS qui ont ressenti l’envie de raviver cette expérience en réunissant et mettant en forme leurs témoignages et ceux d’une quarantaine de leurs anciens collègues.

Une chose est sure, le lecteur va sans doute savourer une histoire passionnante de l’industrie sidérurgique et de ceux qui ont forgé un secteur pourvoyeur de richesses, d’emplois et d’opportunités de faire émerger un pays qui venait de chasser la France après 130 ans de colonialisme.

Nadine. S

Les commentaires sont fermés.