La fièvre de l’industrie automobile

Renault, Peugeot, Fiat, Hyundai, JAC…

[dropcap] [/dropcap]près l’usine Renault, dont l’usine oranaise de Oued Tlelat qui vient de fêter son premier anniversaire, les projets et autres intentions de projets s’offrent, ces derniers jours, les Unes et manchettes de journaux ou encore l’essentiel des JT.

Les annonces fusent de partout pour évoquer, ça et là, tel ou tel accord signé avec un constructeur étranger. Et dans cette course effrénée de révélations qui prendrait de vitesse les repères de l’industrie automobile elle-même, c’est le projet Peugeot qui sort de la mêlée, relayé et confirmé par les pouvoirs publics.

Après le français Renault, il est quasiment acquis que c’est un autre français, en l’occurrence Peugeot, qui aura son usine en Algérie, de surcroît dans la même ville d’Oran, appelée à devenir le pôle de l’industrie automobile, selon les déclarations du ministère de l’Industrie et des Mines.

Fiat, Hyundai et JAC, pour ne citer que ceux là, sont également de la partie et préparent l’opinion publique à l’ouverture d’usines d’assemblage dès l’année 2016.
Dans la foulée, le Forum des chefs d’entreprises (FCE), dont des membres activent déjà dans le secteur, prospecte la sphère des sous-traitants pour annoncer avoir déniché une trentaine d’entreprises potentiellement éligibles aux projets d’industrie automobile en Algérie.

Le même FCE ne semble lâcher aucune piste et s’en est allé même, en compagnie du ministre de l’Industrie et des Mines, aux Etats-Unis, précisément au fief de l’industrie automobile locale, Détroit, pour inviter des géants mondiaux du secteur à venir implanter des usines dans nos contrées.

Finalement, où peut bien mener tout cet intérêt exagéré porté à l’industrie automobile dans un pays où la soustraitance est inexistante ?
L’avenir nous le dira sans doute ?

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