La base de données des « Panama papers » ne sera publiée que partiellement

Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) va mettre en ligne sur son site, lundi 9 mai à 20 heures, une partie des données du scandale des « Panama papers ». Mais il ne s’agit en aucun cas de l’intégralité des 11,5 millions de fichiers puisés dans les archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore.

L’ICIJ et ses 109 partenaires, dont Le Monde, ne souhaitent pas les publier, pour d’évidentes raisons de respect de la vie privée – elles contiennent des adresses, des correspondances privées, des transactions financières, des passeports.

Ne seront divulgués que le registre interne des quelque 214 000 structures offshore administrées par Mossack Fonseca entre 1977 et 2015 et les métadonnées associées à chacune d’entre elles, c’est-à-dire les dates de création et éventuellement de dissolution, leur statut (active, dormante, dissoute…), le nom des actionnaires, des intermédiaires.

 

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