l’UNOP plaide pour la réorganisation de la chaine de production des médicaments

« Avec une agence du médicament forte, le produit pharmaceutique algérien jouira d’une réputation à l’international et pourra être exporté aisément. Encore faut-il que cette agence soit dotée au préalable de tous les moyens humains et matériels nécessaires», a estimé le président de l’Union nationale des opérateurs en pharmacie (Unop), Abdelouahed Kerrar.

Le président de l’UNOP a plaidé pour la réorganisation de la chaine de production du médicament en Algérie, réaffirmant que le ministère de l’Industrie pharmaceutique prépare, actuellement, un texte de loi pour parer à toute éventualité de perturbation du marché.

Intervenant à la 15ème Conférence nationale de la pharmacie, organisée aujourd’hui à Alger, par le Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo),  M. Kerrar a estimé que cette agence « doit évoluer dans des conditions idoines pour accomplir ses missions. Cette agence a pour rôle de fluidifier l’enregistrement des médicaments fabriqués localement ».

Selon lui, cet aspect inestimable doit constituer « un droit pour chaque opérateur qui a consenti de gros investissements pour créer de la richesse et des emplois et contribuer à la baisse de la facture des importations de médicaments au profit de notre pays».

Tout comme le président de l’UNOP , le président du SNAPO, Messaoud Belambri, a plaidé pour une production nationale bien développée pour garantir une stabilité du marché.

 « La production locale a besoin d’un tissu officinal intelligemment réparti à travers le pays et d’un réseau officinal stable, structuré et composé d’officines solvables et pérennes économiquement».

En revanche, M. Belambri a souligné la nécessité de préserver le tissu officinal et la carte pharmaceutique nationale actuelle.

Il révélera, en ce sens, que cette problématique sera bientôt examinée par une commission conjointe, composée par les syndicats et le ministère de la Santé, affirmant qu’une réunion aura lieu, le 14 mars, pour aborder tous les aspects, y compris la révision des textes de loi en vigueur, la création de nouveaux mécanismes de numérisation et les textes d’application inhérents à la profession du pharmacien assistant.

Nadine.S

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