Du nouveau à la COSOB

NCA-Rouiba , Salama Assurances et Maghreb Leasing-Algérie entrent en bourse

A la bourse d’Alger, les choses commencent à bouger, après plusieurs années de somnolence, où les ordres de vente et d’achat étaient dérisoires avec seulement trois titres cotés. Selon le N.1 de la bourse d’Alger, M. Mustapha Ferfera, il y aura du nouveau avant la fin 2012 avec le début d’application du projet de réforme la bourse d’Alger et la réorganisation du marché financier et boursier.

Certes, pour le moment, la bourse d’Alger tourne au ralenti, les cotations des trois titres (Alliance Assurances, El Aurassi et Saidal) se réduisent à leur plus simple expression.

La réorganisation du marché financier que comptent mettre en place avant la fin de l’année les autorités financières et monétaires portent principalement sur la mise en place de mécanismes de fonctionnement de la bourse d’Alger, avec notamment la facilitation de l’introduction en bourse de plusieurs sociétés algériennes, ou étrangères selon la loi dite des ‘ 51/49 % ’.

Le grand projet novateur pour stimuler la croissance de l’épargne et la constitution d’un marché boursier est sur le bureau du ministre de l’Industrie.
Il s’agit de la possibilité à octroyer aux investisseurs étrangers, institutionnels ou autres, de prendre des actions d’entreprises algériennes cotées en bourse.

Cette proposition, considérée comme un effet salvateur sur la relance des activités boursières et la recapitalisation des entreprises algériennes cotées en bourse, est perçue comme une opportunité pour attirer les IDE vers l’Algérie.

« Une telle décision en vigueur dans de nombreux pays du sud et émergents donnera aux autorités une nouvelle opportunité pour attirer des investissements étrangers et aidera à créer des partenariats avec des mécanismes beaucoup plus souples », estime l’économiste Mahdjoub Bedda.

En fait, le marché financier et particulièrement bancaire algérien a besoin de souffler à travers une bonne ventilation de ses ressources, ses potentialités et les opportunités d’investissements, car il est actuellement sous pression avec les règles d’extrême prudence et de solvabilité imposées par la banque d’Algérie, ce qui limite la marge de manoeuvre des banques algériennes.

L’autre nouveauté annoncée pour 2012 est l’introduction en bourse de trois entreprises privées: la NCA-Rouiba (nouvelle conserverie d’Algérie-agroalimentaire), une filiale de Salama Assurances et une autre de Maghreb Leasing-Algérie. Sur le sillage du succès de l’introduction en bourse de l’assureur algérien privé Alliance Assurances, cette opération devrait donner un peu plus de couleurs à la bourse d’Alger.

Et, surtout, la consolidation d’un marché de capitaux qui fait tant défaut en Algérie à travers le système classique des opérations de vente et achat en bourse. Le Premier argentier du pays Karim Djoudi avait récemment appelé les opérateurs économiques publics et privés à entrer sur le marché boursier, avec à la clé des facilitations de l’Etat.

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