Complexe GL1K de Skikda : reprise de la production après un arrêt de 45 jours

Après un arrêt de 45 jours, le complexe GL1K de Skikda reprend du service. Un communiqué de la compagnie pétrolière Sonatrach informe de la reprise de la liquéfaction de gaz naturel dans le complexe de liquéfaction de gaz naturel, vendredi 30 juillet.

L’arrêt du complexe GL1K , suite à un incident technique survenu, le 11 juin dernier, a permis de procéder par anticipation à des travaux de maintenance prévus pour l’année 2022.

Parallèlement aux travaux de réparation effectués au niveau des parties endommagées, le complexe GL1K a continué à assurer ses livraisons de GNL, dans les délais. «Les livraisons de GNL à nos clients ont continué normalement par la mise en service des modules de liquéfaction disponibles de nos Complexes d’Arzew le GL3Z, le GL1Z et le GL2Z et les engagements commerciaux de SONATRACH ont été totalement respectés» indique le groupe pétrolier dans son communiqué.

Dans un précédent communiqué, datant du 19 juin dernier, Sonatrach a précisé que l’incident intervenu au complexe GL1K a été causé par «une panne subite» d’un mécanisme de contrôle d’une turbine à gaz. Assurant qu’il n’y a eu point d’autre dommage grâce au «fonctionnement des sécurités automatiques de la machine et de l’usine», la compagnie a rapporté que par mesure de sécurité, elle a procédé à «une inspection approfondie» afin d’effectuer les réparations nécessaires. Depuis, les équipes de Sonatrach, en coordination avec la société de maintenance et le fabriquant d’équipement, ont travaillé pour un retour à la normale, devenu effectif depuis vendredi dernier.

Le 21 février 2020, un autre incident, de plus grande ampleur, est survenu au niveau d’une turbine. La remise en service de cette turbine a nécessité le remplacement de toutes les pièces endommagées. Les travaux de réparation ont duré plusieurs mois. La reprise de la production a eu lieu en juillet de la même année. Sonatrach a tenu à assurer que les volumes de production de GNL n’ont été impactés ni par le confinement ni par les travaux de réparations et d’autres de maintenance. Cela grâce aux «apports conjugués des complexes GL1Z, GL2Z et GL3Z».

Samia Hanifi

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