Chaâlal Moulay Larbi : l’Autorité suprême pour la transparence et la lutte contre la corruption opérationnelle des 2022

Le secrétaire général de l’Agence nationale de lutte contre la corruption, Chaâlal Moulay Larbi, a indiqué  que l’Autorité suprême pour la transparence et la lutte contre la corruption, sera opérationnelle dès le début de la nouvelle année 2022.

C’est ce qu’a affirmé, ce jeudi 9 décembre 2021, Chaâlal Moulay Larbi sur la radio de la chaine1, considérant que la constitution anti-corruption est l’un des indicateurs confirmés les plus importants de l’existence d’une volonté politique de lutter contre le fléau en Algérie.

Chaâlal Moulay Larbi a tenu également à souligner que les nouveaux pouvoirs accordés au L’Autorité nationale pour la transparence, la lutte contre la corruption et la prévention fera de cette dernière l’un des organes de contrôle les plus importants du pays.

« Pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, la lutte contre la corruption a été constitutionnalisée, et c’est une chose très positive et l’expression d’une volonté politique claire et ferme de lutter contre la corruption », a déclaré Chaâlal Moulay Larbi.

Il a rappelé que la constitution de 2020 a été incluse dans les articles 204 et 205 instituant l’Autorité suprême pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, qui remplacera prochainement l’Autorité nationale de lutte contre la corruption.

Chaâlal Moulay Larbi a expliqué que les pouvoirs dont dispose l’Autorité suprême pour la transparence et la lutte contre la corruption dans la nouvelle constitution les ont inclus dans la catégorie des autorités de surveillance, et non consultatives, car l’autorité aura des fonctions consultatives, pouvoirs de réglementation et de contrôle.

La nouvelle constitution donne  également à l’autorité le pouvoir d’élaborer une stratégie nationale de transparence et d’assurer sa mise en œuvre et son suivi.
Elle inclut également « ses pouvoirs de collecter, traiter et communiquer les informations liées à son domaine de compétence et le mettre à la disposition des autorités compétentes, en plus du pouvoir de notifier au Conseil de responsabilité et à l’autorité judiciaire chaque fois qu’elle constate la présence de violations, qui lie les relations entre les organes de contrôle », a-t-il poursuivi.

Selon la nouvelle constitution algérienne, ils existent quatre organes de contrôle, dont le premier est le Conseil constitutionnel, l’Autorité électorale nationale et le Conseil des responsabilités, en plus de l’autorité suprême pour la transparence et la prévention et le contrôle de la corruption.

Le secrétaire général de l’Agence nationale de lutte contre la corruption a mis en exergue, les axes les plus importants de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption, qui a été préparée, il y a un an et demi en coordination avec le Fonds des Nations Unies pour le développement, soulignant qu’elle restera approuvée car le contenu  concernant la corruption restera la même. La nouveauté ça sera  sur « comment incarner les nouvelles tâches de l’autorité et assurer le suivi de ses résultats », a-t-il précisé.

Nacima Benarab

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