Benbahmed : Plus 1333 médicaments fabriqués localement en 2021

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed, a indiqué ce mercredi que la capacité de la production pharmaceutique locale à plus que tripler et ce grâce à la compétence et à l’expérience algérienne.  

En effet, selon les chiffres avancés par Benbahmed, au cours de l’année 2021, 1333 médicaments ont été fabriqués localement contre 337, seulement médicaments importés par le comité économique intersectoriel des médicaments et de la commission d’homologation des dispositifs médicaux.

Lors de son allocution d’ouverture de la 16eme édition du Salon professionnel international des fournisseurs de l’industrie pharmaceutique « SIPHAL», qui se tiendra jusqu’au 26 février 2022 au palais des expositions Pins maritimes, Benbahmed a précisé que la relance de l’industrie pharmaceutique locale, a permis de «tripler les capacités de production nationales, à commencer par la production de masques de protection, Enoxaparine, Paracétamol, Vitamine D, Antibiotiques, Tests Antigéniques, oxygène, ainsi que le vaccin contre le Covid-19 et dans les délais limités car ces réalisations permettrons d’assurer la souveraineté sanitaire et pharmaceutique du pays ».

Le ministre qui a passé en revue les réalisations de son secteur, visant notamment a réduire le volume d’importation et de le limiter aux médicaments essentiels qui ne sont pas produits localement ou dont la production est insuffisante et ne couvre pas le besoin national, a indiqué que « parmi les priorités inscrites dans notre plan sectoriel, figurent le renforcement de l’autosuffisance dans le domaine pharmaceutique et surtout atteindre un taux de couverture estimé à 70% des besoins nationaux ».

Sur un autre registre, Benbahmeda avancé qu’afin d’éviter les pénuries concernant notamment les médicaments dédiés au traitement du Covid-19, «nous avons travaillé pour lutter contre toutes les pratiques illégales, du monopole, de la spéculation en mobilisant les producteurs, les importateurs et les distributeurs  en gros,  et on les à obliger à fournir au ministère de l’Industrie pharmaceutique les programmes prévisionnels de production et de distribution de médicaments et de réception des médicaments importés».


Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, a également tenu à noter que son département « accompagne toujours les pharmacies, qui sont le noyau de la filière pharmaceutique, et de la garantie optimale pour le développement de notre industrie pharmaceutique, car il s’agit de la première interface directe pour le citoyen ». Ajoutant que « nous sommes convaincus que le métier de pharmacien ne se limite pas au seul travail commercial, mais qu’il est le spécialiste incontesté du médicament »

Pour conclure, Benbahmed a souligné que « 2022 sera l’année du décollage économique d’une Algérie nouvelle qui s’appuie sur ses propres capacités ».

Nacima Benarab

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