Les assises pour la relance économique s’ouvrent ce matin à Alger

Les assises pour la relance économique s’ouvrent ce matin à Alger. Elles ont pour objectifs de dégager les grandes lignes d’une nouvelle économie nationale sous tendue par la diversification des sources de croissance.

Un objectif parmi tant d’autres que se sont fixés les organisateurs de ces assises sur la relance économique baptisés « Rencontre nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle ».

Seront présents à cette rencontre les membres du gouvernement  chargés du développement et de la relance économique, les opérateurs économiques, les banques et institutions financières sans oublier les partenaires sociaux comme les organisations syndicales des travailleurs et patronales.

Ces derniers ont d’ailleurs, en prévision des assises, dans un document commun listés les principales entraves qui freinent la progression de l’entreprise algérienne et fait une série de propositions pour les lever.

La tenue de ces assises sur la relance économique s’inscrit dans le cadre de la préparation du plan de relance économique. Un plan récemment examiné  par le Président de la république Abdelmadjid Tebboune, lors du conseil des ministres.

Les assises  sur la relance économique sont organisées en plusieurs ateliers

Les assises  sur la relance économique sont organisées en plusieurs ateliers  qui traiteront du  développement industriel et diversification à travers plusieurs secteurs à savoir les mines, les ressources énergétiques et les secteurs de soutien comme le transport et le commerce.

D’autres sujets seront développés lors de ses assises comme le financement du développement et toutes les mesures qui permettront de faciliter l’investissement. La micro entreprise et les Start up ne seront pas en reste et bénéficient de tout l’intérêt des pouvoirs publics qui œuvrent pour leur assurer un grand  essor.

A travers ces ateliers, les participants auront à réfléchir sur la manière idoine pour construire une économie  de l’avenir qui ne soit plus dépendante d’une seule ressource. Pour ce faire, il est impératif de trouver de nouvelles ressources plus durables et en se basant sur une économie de savoir et en travaillant pour concrétiser la transition énergétique.

La baisse drastique du prix du baril de pétrole sur un marché mondial des plus défavorables, à cela s’ajoute l’impact de la crise sanitaire et toutes les dépenses qu’elle a engendrées pour limiter sa propagation, font qu’il est plus que jamais important de miser sur les nombreuses ressources dont notre pays dispose, afin de construire une économie solide. C’est l’essence même du plan de relance d’une économie nouvelle, que ses assises doivent dégager.

Pour rappel, la réunion gouvernement –walis qui a eu lieu le 12 août 2020 au Palais de nations (club des pins), sous la présidence du Président de la république Abdelmadjid Tebboune,  en présence du premier ministre Abdelaziz Djerrad et des membres du gouvernement ainsi que des cadres centraux et locaux.

La rencontre , la deuxième après celle de février 2020, a permis  de faire l’évaluation de la mise en œuvre du programme destiné au développement des zones d’ombres, le développement économique, la numérisation, les statistiques, sans oublier toutes les mesures déjà prises depuis le début de la pandémie pour lutter contre sa propagation.

La lutte contre la Covid-19 est un sujet déjà abordé lors de la rencontre du gouvernement avec les partenaires socio-économiques.  Lors de cette rencontre, une commission pour prendre en charge l’impact de la pandémie du coronavirus sur l’économie nationale a été crée.

« le dialogue avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques demeure une condition sine qua non pour la réussite du processus du redressement du pays face à cette crise,  sachant qu’en réalité cet objectif légitime na saurait être réalisé sans la conjugaison des efforts communs  des autorités publiques et des partenaires sociaux dans un climat empreint de confiance, d’entraide et de complémentarité dans le travail » avait déclaré Abdelaziz Djerrad, lors de cette rencontre.

Cette commission, a pour mission principale d’évaluer toutes les incidences socio –économiques causées par le coronavirus. Et ce, dans le but de bien préparer l’après Covid, et préserver aussi bien les entreprises que les travailleurs. « Il ne s’agit pas, à travers cette évaluation, de rechercher l’opportunité de d’accéder aux ressources publiques sans contrepartie ou d’obtenir d’indus avantages, mais il est plutôt question d’une opération indispensable, à même d’assurer une meilleure répartition des ressources » a tenu à préciser le premier ministre.

K.M.B

Les commentaires sont fermés.