ALGERAC : Les organismes étrangers contraints de « s’identifier »

Contrôle de la qualité des produits et des services

Créé en 2006, Algerac, dont la mission consiste à contribuer au renforcement de la démarche qualité, initiée par les pouvoirs publics à travers la mise en place d’une infrastructure nationale de la qualité pour améliorer la compétitivité des entreprises algériennes et faciliter leur insertion dans l’économie mondiale, a, depuis son entrée en activité en 2009, accrédité 10 entités spécialisées dans le contrôle de la qualité des produits et des services.

L’information a été donnée par Noureddine Boudissa, directeur général d’Algerac, au cours de la rencontre organisée pour la célébration de la Journée internationale de l’accréditation au cours de laquelle un certificat d’accréditation a été délivré par Algerac à la représentante d’une entreprise privée de contrôle technique, d’expertise maritime et de contrôle non destructif appelée Normiso.

Deux laboratoires algériens d’essais, d’analyses et d’étalonnage ont été également accrédités.

Pour Noureddine Boudissa, l’accréditation de ce type de laboratoires, dont le nombre avoisine les 2 000 en Algérie, constitue une priorité pour Algerac qui vise le renforcement du contrôle de la qualité des produits et des services sur le marché national.

Les autres entités accréditées par Algerac sont des organismes de certification de systèmes et de produits ou encore des organismes d’inspection et d’examen.

D’ici l’année prochaine, le nombre d’entités accréditées par Algerac avoisinera les 55 unités. Outre l’accréditation, Algerac a, entre 2009 et 2012, pré-évalué 75 entités activant dans l’infrastructure qualité qui englobe notamment la métrologie, la normalisation, les analyses, les examens et les essais techniques.

S’agissant du contrôle des entités accréditées par son organisme, le directeur général a indiqué que la réglementation est très stricte puisqu’elle oblige les organismes accrédités à maintenir la qualité de leurs produits et services au niveau requis faute de quoi ils s’exposent au retrait de leur accréditation temporairement et parfois même définitivement.

D’ailleurs, deux entités ont été sanctionnées entre 2011 et 2012 pour non-respect de leurs engagements en matière de qualité.

Notons, enfin, qu’une convention a été signée entre le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement et Algerac pour contraindre les organismes étrangers activant sur le marché national du contrôle de la qualité et de la normalisation, à obtenir une accréditation auprès de cet organisme.

Par Rabah Nadri   

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