Ahmed Zeghdar à l’écoute des responsables des groupes publics industriels

Depuis son arrivée au gouvernement, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, s’est réuni plusieurs fois avec les cadres du secteur mais aussi avec les responsables de quatre groupes industriels parmi les plus importants du pays.

La première rencontre a eu lieu, samedi 24 juillet 2021, avec le groupe Elec El-Djazair, avec ses deux importantes filiales ENIEM (entreprise nationale des industries électroménagères) et ENIE (entreprise nationale des industries électroniques, ainsi que la société industrielle algérienne des télécommunications (SITEL), suivie d’une autre, le même jour, avec le groupe GICA (Groupe industriel des ciments d’Algérie).

Le lendemain, dimanche 25 juillet, le ministre s’est réuni avec les responsables de l’entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires (Ferrovial). Le dernière rencontre, lundi 26 juillet, avec le groupe Industries locales Divindus.

D’autres rencontres devront avoir lieu dans les jours à venir, avec l’objectif de voir de près la situation de ces groupes publics dont certaines filiales sont confrontées à de sérieuses difficultés financières, alors que d’autres réalisent des résultats satisfaisants, couvrant les besoins du marché national et faisant montre de volonté réelle d’avoir de bonnes parts de marché à l’extérieur.

La première rencontre a eu lieu, samedi 24 juillet 2021, au siège du département ministériel. Y ont été conviés les responsables du groupe Elec El-Djazair, avec ses deux importantes filiales ENIEM (entreprise nationale des industries électroménagères) et ENIE (entreprise nationale des industries électroniques, ainsi que la société industrielle algérienne des télécommunications (SITEL).

L’occasion pour Ahmed Zeghdar d’aborder la situation financière des trois entreprises, particulièrement l’ENIEM qui n’arrête pas de faire face à un problème récurrent d’approvisionnement en matière première faute de financement. A l’occasion, le représentant du gouvernement a souligné la nécessité de trouver des «solutions urgentes et réalistes» aux problèmes posés, en coordination avec les représentants des travailleurs.

Une deuxième rencontre a eu lieu le même jour avec le groupe GICA. Ce dernier ne se plaignant pas de difficultés financières mais d’entraves à l’exportation. En 2020, le groupe GICA a exporté 600 millions de dollars grâce à une production de ciment qui a dépassé les 11 millions de tonnes et qui est appelée à augmenter encore à 17 millions de tonnes cette année.

Partant, le groupe prévoit de passer facilement à un montant d’un milliard de dollars d’exportation en 2022 mais, apprend-on, malgré toutes les dispositions prises jusque-là pour faciliter les exportations, tous produits confondus, il semble qu’il y a encore de sérieux problèmes à régler.

A l’occasion, Ahmed Zeghdar s’est engagé à prendre en charge les entraves à la commercialisation des produits du groupe à l’international, considérant que le marché du ciment en Algérie a atteint la saturation, surtout après le gel de plusieurs projets structurels en raison de la double situation financière et sanitaire du pays.

Dimanche 25 juillet, Ahmed Zeghdar s’est réuni avec les responsables de l’entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires (Ferrovial).

Selon un communiqué rendu public par les services du département ministériel, le ministre a salué les résultats réalisés par l’entreprise, ainsi que son «modèle de gestion», en ce qui concerne notamment sa filiale CITAL spécialisée dans la maintenance des rames du tramway. Il a souligné la nécessité de «compter sur les compétences nationales» et d’aller vers des projets encore plus ambitieux, «avec des taux d’intégration élevés».

Pour ce qui est de la rencontre de Ahmed Zeghdar, avec les dirigeants du groupe Divindus, un autre communiqué du département ministériel rapporte que la rencontre a porté sur la situation du groupe et de ses filiales à travers le pays, ses projets futurs, ainsi que l’état financier et le recouvrement des créances.

Certaines filiales connaissent de grandes difficultés, ce qui a amené le ministre à souligner l’impératif de procéder à des réformes structurelles. Le groupe Divindus emploie près de 15 000 employés, dans ses 14 filiales à travers le pays, celles-ci activant dans les domaines de la construction, le préfabriqué, la menuiserie, la céramique et autres.

La part de marché du groupe dans le préfabriqué est de 54%, elle est de 35% dans la production de la céramique, 43% pour ce qui est de l’éclairage public et 40% en ce qui concerne la collecte des déchets industriels et ceux ménagers.

Samia Hanifi

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