Rappelant les mesures prises en faveur des investisseurs : Abdelmadjid Tebboune rassure les opérateurs économiques

Rassurant, encourageant, de bons augures pour l’avènement d’un climat des affaires sain et propice…, c’est ainsi que les opérateurs économiques présents à la clôture de la rencontre «L’entrepreneuriat au cœur du renouveau économique» ont qualifié le discours du président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a affiché sa volonté  et sa détermination à continuer sur la même lancée, en faisant de 2024 également une année économique, comme l’a été celle en cours.

Une année 2023 marquée par la mise en œuvre d’une multitude de mesures en faveur des acteurs économiques et pour la consolidation des indicateurs macroéconomiques.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a annoncé l’annulation du comité  de la «conformité fiscale», a notamment insisté sur la poursuite de l’amélioration du climat des affaires pour booster l’économie nationale et a réaffirmé le soutien de l’Etat au profit des opérateurs économiques.

Dans ce sillage, Abdelmadjid Tebboune a cité, entre autres mesures clés visant à instaurer un climat plus favorable à l’investissement sur le marché national, la suppression de la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP), contenue dans le projet de loi de Finances pour 2024, qui se veut une réponse à des demandes formulées par des opérateurs économiques depuis une vingtaine d’années.

Rappelant l’engagement de l’Etat à poursuivre l’élargissement des mesures incitatives au profit des investisseurs et porteurs de projets, en œuvrant à réduire et à lever les verrous bureaucratiques, Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a relevé que 900 entreprises viennent de bénéficier de la levée des obstacles souvent dus à des «blocages administratifs». Ce qui a permis la création de pas moins de 22 000 emplois nouveaux. Ceci au moment où la lancinante question du foncier, qui s’est toujours dressée comme écueil devant les investisseurs potentiels, est «définitivement réglée», avec la promulgation de la loi sur le foncier économique.

En outre, il faut noter que ce dernier projet de loi, venant s’ajouter aux précédents textes juridiques adoptés ces deux dernières années, à l’instar de la Loi sur l’investissement et ses textes d’applications, ou celui portant réorganisation des organes de gestion du foncier industriel, constitue un élément essentiel apportant plus de visibilité dans le domaine de l’investissement. Dans le même cadre, le chef de l’Etat a rassuré aussi les investisseurs sur son engagement à rester à leur écoute, leur réaffirmant que «les portes sont toujours ouvertes» pour recevoir leurs doléances.

Une nouvelle approche pour le secteur industriel

Exposant la nouvelle approche dont il veut imprégner l’économie nationale, le chef de l’Etat a fait part de son attachement à l’édification d’«une économie productive et diversifiée», basée sur le développement du secteur des petites et moyennes entreprises (PME) et ayant pour objectif l’exportation et la réduction des importations, selon un « nouveau modèle économique affranchi des mentalités et des pratiques du passé», a-t-il dit.

« Nous devons bâtir une économie reposant sur les petites et moyennes entreprises (PME) compte tenu de leurs potentialités en matière d’innovation et de création d’emploi», a déclaré le chef de l’Etat, sans omettre les potentialités de secteurs aussi stratégiques comme celui de l’industrie, dans lequel il est nécessaire de renforcer l’intégration nationale et d’aller vers l’investissement dans le secteur des mines et des industries légères, peu exigeantes en matières de financements et de technologies, selon lui.

Au même titre que les PME, Abdelmadjid Tebboune a mis l’accent aussi sur la contribution du secteur des startups, faisant dans l’innovation, et qui se développe grâce à l’université algérienne, participant « pour la première fois à la création de la richesse et au soutien de l’économie, amorçant ainsi une rupture avec le passé lorsque le diplômé rejoignait directement les rangs des chômeurs», a déclaré le président de la République.

Outre l’industrie, le chef de l’Etat a souligné à la même occasion l’importance stratégique de secteurs comme celui de l’agriculture, qui est le pivot de la sécurité alimentaire du pays, ou de la production pharmaceutique, dont la création d’un ministère qui lui est dédié «montre l’importance de l’industrie des médicaments», a-t-il dit, avant d’exprimer son souhait de voir l’Algérie « premier exportateur de médicaments à l’échelle africaine».

Avec l’essor que la nouvelle politique de développement industrielle veut donner au secteur de l’automobile, en incitant notamment au développement d’entreprises locales en mesure de renforcer le taux d’intégration à travers la sous-traitance, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a déclaré que les initiatives développées dans ce domaine sont «sous la haute protection de l’Etat», tout en rappelant son engagement à accompagner les projets qui y seront développés.

R.N

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