Abdelkader Bouazgui :«1,3 millions d’hectares irrigués»

«1,3 millions d’hectares de terres irriguées sur les 02 millions qui sont l’objectif à atteindre pour  l’année 2020,  est finalement réalisé», affirme le ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche Abdelkader Bouazgui, lors d’une rencontre qui a porté sur la mise en œuvre du programme national d’extension des superficies irriguées.

Depuis l’année 2000 qui est celle du lancement du programme national de développement national  , beaucoup d’efforts ont été consentis dans le cadre du soutien à l’irrigation agricole,  ces efforts  ont permis d’augmenter les superficies agricoles irriguées de 350 000 hectares à 1,3 hectares en 2017. Selon les responsables du secteur, l’objectif tracé dès le départ,  sera atteint bien avant l’échéance prévue.

Mené de pair par le ministère de l’agriculture et celui des ressources en eau, ce plan d’envergure a pour but de contribuer à réduire la dépendance alimentaire de notre pays. Dans cette optique, 70% des ressources hydriques mobilisées, soit 7 milliards de m3, sont destinées à l’agriculture. Un autre plan d’action est lancé pour la période 2015-2019. Il vise entre autres objectifs, à augmenter les surfaces irriguées, un soutien aux économies de l’eau ainsi qu’une augmentation des  surfaces plantées en olivier.

L’utilisation des techniques d’irrigation, préconisée dans le cadre du programme de soutien aux superficies irriguées  est intéressante dans la mesure où elle permet d’économiser environ 2 milliards de m3 d’eau. Ainsi, ces volumes économisés serviront à irriguer entre 200 000 et 300 000 hectares à l’horizon 2020.

Dans cette même logique, il est prévu l’irrigation de 600 000 hectares de terres agricoles  dans les wilayas du sud, en ayant recours à des systèmes d’irrigation économe en eau.  Ce qui serait une vraie révolution dans ce domaine, surtout quand l’on sait que 67% des terres agricoles sont encore irriguées par des procédés traditionnels, selon ce qu’affirment les responsable des ressources en eau.

Pour rappel, l’Algérie peut exploiter chaque année, plus de 250 millions m3 des structures hydrologiques de l’extrême sud du pays.

Rania Derouiche

 

 

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