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  • Nouvel aéroport international d’Oran : un joyau signé Cosider

    Nouvel aéroport international d’Oran : un joyau signé Cosider

    Des péripéties, le projet du nouvel aéroport international d’Oran, venu pour doter la capitale de l’Ouest d’une aérogare digne de sa stature, en a connues. Confiée à Cosider Construction, une fois les études du français EGIS-AVIA terminées, la réalisation du projet sera confrontée à de nombreux problèmes, liés à la nature du sol et aux impacts de la pandémie, ainsi que d’ordre financier. 

    Le maître d’œuvre finira par trouver des solutions à toutes les contraintes, notamment techniques, non prises en charge par l’étude, en mobilisant tous les moyens humains et techniques pour livrer le projet dans les délais. Les points faibles sont transformés en points forts : les capacités d’accueil passent de 2,5 à 3,4 millions de passagers par an.

    Résultat : Oran a un aéroport international digne de son statut de ville qui abritera les Jeux méditerranéens 2021. Premier ouvrage du genre réalisé par Cosider Construction, l’aéroport, qui porte le nom du défunt président Ahmed Ben Bella, est un joyau.

    Un bâtiment intelligent

    C’est en empruntant le parcours d’un passager, de ses bagages et du circuit des formalités, au départ et à l’arrivée, que nous avons découvert le nouvel aéroport international d’Oran, dont l’inauguration officielle est prévue pour mai prochain. L’opération d’installation des équipements aéroportuaires qui a démarré au mois de février dernier étant à présent terminée, les essais techniques d’atterrissage d’avions sur le tarmac de cet aéroport , qui porte le nom du défunt président Ahmed Ben Bella, auront lieu la fin du mois en cours.

    Imposant, le bâtiment sertit d’espaces verts, dont les arbres et les plantes sont adaptés au sol salé, œuvre de Cosider Agrico, se dévoile une fois les 2,5 km de la bretelle qui y mène sont franchis.

    Un tronçon réalisé par Cosider Construction, comme le précise d’emblée Ali Ousmer, directeur du pôle, avant de nous orienter vers le parking couvert d’une capacité de 1 200 places et qui fait face à l’aérogare. Aérogare qui compte deux autres parkings à ciel ouvert ceux-là, d’une capacité de 1 200 places chacun.

    Nous franchissons le seuil du nouvel aéroport par la porte d’entrée départs, des équipes de techniciens s’affairent à installer des équipements destinés aux 32 guichets, équitablement répartis de part et d’autre de la zone d’enregistrement. Le bruit des chignoles, scies et autres outils résonne dans cet immense hall tapissé d’un marbre scintillant. «C’est un matériau de qualité, comme le sont d’ailleurs tous les matériaux utilisés dans la réalisation de cet ouvrage, le bois est anti-feu, l’aluminium haut de gamme, rien n’a été laissé au hasard, chaque détail a été étudié», fait remarquer notre guide alors que nos regards sont dirigés vers les luminaires suspendus dans l’enceinte habillant l’espace d’une autre touche de modernité.

    «Ce sont des luminaires qui viennent tout droit de Pologne, ils ont une durée de vie de 30 ans.  L’éclairage est géré par le pilote KNX qui détecte les pannes, et pour plus de confort, il gère la luminosité dans l’enceinte du bâtiment pour adapter l’éclairage au rythme naturel», indique le directeur de pôle qui tient à préciser que le bâtiment est équipé d’une station photovoltaïque. Réalisée avec la collaboration du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), elle a une capacité de 1,7 MGW, ce qui représente 25% de la consommation électrique de ce bâtiment où rien n’a été laissé au hasard.

    Alors que nous nous acheminons vers l’espace formalité de police et des douanes, notre attention est attirée pars des panneaux en verre, d’une certaine hauteur, tel un rideau tombant de la toiture. «Ce sont des écrans de cantonnement pour limiter la propagation de la fumée et assurer une sécurité maximum. Il faut savoir que tous les matériaux utilisés, notamment les portes, sont anti-feu. Au sous-sol, les écrans de cantonnement sont en tissu», explique le directeur du pôle, alors que nous descendons vers le sous-sol technique.           

    L’espace technique 7 m sous l’eau

    Un couloir, qui paraît infini dont le sol est en époxy, s’offre au regard. De part et d’autre, se trouvent les locaux techniques où travaillent de nombreux techniciens qui semblent avoir maille à partir avec des mètres de câbles électriques pour au final tenir le bon bout. «Au départ, l’étude n’avait prévu qu’un couloir technique, quand nous avons commencé les travaux, nous avons été confrontés aux particularités du sol. L’ouvrage se trouve sur une sebkha, de nombreuses cavités sont localisées, les remontées d’eau sont très fréquentes, nous nous devions d’apporter des solutions techniques pour bâtir sur du solide», explique le Ali Ousmer, ingénieur en aménagement et technicien supérieur en travaux de construction. L’enceinte est consolidée et protégée par des palplanches, tout comme il a été décidé d’installer des regards avec des systèmes d’exhaure dans les quatre coins du bâtiment pour évacuer l’eau.

    La décision est alors prise de ne plus se contenter d’un couloir technique, mais de dédier tout le sous-sol, dont la surface avoisine celle du rez-de-chaussée, aux locaux techniques, dont le traitement et l’acheminement des bagages vers les 5 tapis de remises des bagages aux passagers. Espace qui était prévus dans l’étude initiale au rez-de-chaussée. Avec ce nouveau niveau totalement exploitable, la capacité d’accueil de l’aéroport est quasiment doublée.  Des changements, des ajustements et des réajustements, il y en aura tout au long de la réalisation de cette infrastructure aujourd’hui livrée.

    Les délais contractuels respectés 

    Après l’entame des travaux de réalisation de l’aéroport en 2013, certains problèmes, notamment géotechniques, ainsi que la présence d’une nappe phréatique au droit de l’ouvrage sont apparus, ce qui a nécessité, évidement, le lancement d’études supplémentaires et l’établissement de nouveaux plans d’exécution qui ont été soumis, pour validation, aux différentes parties prenantes du projet, à savoir le maître d’ouvrage et le bureau d’études. La complexité de cette opération ainsi que les délais des approbations requises pour la libération des fonds supplémentaires ont coïncidé avec la crise sanitaire, allongeant ainsi la durée d’exécution des travaux, explique Ousmer, le directeur du projet.   

    400 agents de Cosider mobilisés

    L’approche des Jeux méditerranéens fera accélérer les choses. Les visites du ministre des  Transports puis celle du Premier ministre ont contribué à débloquer la situation. Le 4 octobre 2021, le Premier ministre, en visite sur les lieux, a ordonné la reprise du chantier et fixé la date de la fin des travaux au 31 décembre 2021.

    Une équipe pluridisciplinaire de 400 personnes, comprenant une centaine d’ingénieurs et d’architectes, à laquelle s’ajoutent plus de 300 agents sous-traitants, est à pied d’œuvre. «Nous avons travaillé en 3×8 heures, un défi nous a été lancé, nous l’avons relevé et nous avons même reçu les félicitations du Premier ministre», dira Ali Ousmer qui tient à préciser que Cosider Construction a également construit le bâtiment administratif, livré depuis un moment déjà, un hangar fret de 9 000 m2 et la structure du service de sauvetage et de lutte contre les incendies des aéronefs, par abréviation SSLIA.

    «C’est dire que nous avons réalisé et dans les normes internationales un aéroport, et c’est une première pour Cosider, dont les filiales qui sont intervenues sur ce projet ont travaillé en toute complémentarité», dira pour conclure, non sans une certaine fierté, le directeur du pôle.

    Reportage réalisé par S.A     

  • Nouvel aéroport d’Alger: Les services d’Aigle Azur opérationnels

    Nouvel aéroport d’Alger: Les services d’Aigle Azur opérationnels

    Après Air Algérie et Tassili Airlines, c’est autour de la compagnie de navigation aérienne Aigle Azur de déménager l’ensemble de ses services au Terminal Ouest du nouvel aéroport d’Alger.

    En effet, à compter aujourd’hui dimanche, les vols Aigle Azur seront opérés depuis le Terminal Ouest du nouvel aéroport d’Alger.

    «La compagnie Aigle Azur se réjouit de la naissance de ce nouveau terminal au sein de cet nouvel aéroport Houari Boumediene après six années de travaux. Dédié aux vols à destination de l’Europe et des continents américains ce nouveau terminal offre une capacité totale de 10 millions de passagers à l’année doublant ainsi la capacité totale de l’aéroport algérien», a indiqué la compagnie dans un communiqué rendu public.

    Le Terminal Ouest, mis en service le 29 avril dernier, accueillera dès aujourd’hui les passagers et la compagnie Aigle Azur a pris les devants en informant ses passagers et ses partenaires du changement du lieu des départs et des arrivées.

    «Nous sommes ravis de voir ce projet finalisé afin d’accueillir nos passagers dans un aéroport aux infrastructures offrant plus de modernité et de praticité, permettant ainsi d’améliorer le confort de nos voyageurs», a déclaré Frantz Yvelin, Président d’Aigle Azur.

    Pour cette compagnie, la création de cette nouvelle aérogare offrira à l’aéroport d’Alger-Houari Boumediene une plus grande capacité d’accueil ainsi que des infrastructures modernes et pensées pour faciliter le voyage des passagers.

    Aigle Azur rappelle à ses passagers qu’une zone d’enregistrement est dédiée au sein du nouvel aéroport, en sus des installations plus modernes, une plus grande capacité de stationnement et des déposes-minutes disposés aux abords directs de l’aérogare.

    Créée en 1946, dirigée par Frantz Yvelin, Aigle Azur est la deuxième compagnie aérienne française. Elle bénéficie d’une riche histoire de plus de 70 ans. Elle transporte chaque année près de 2 millions de passagers sur près de 300 vols réguliers par semaine, avec une flotte d’Airbus constituée d’A319, d’A320 et d’A330.

    Depuis 7 décennies, Aigle Azur ne cesse de relier les hommes, les continents et les cultures, fidèle à ses valeurs d’accueil, de partage et de convivialité. Au départ de 5 villes françaises (Paris, Lyon, Marseille, Mulhouse et Toulouse), la compagnie dessert l’Algérie (Alger, Bejaïa, Constantine, Oran, Sétif et Tlemcen), l’Allemagne (Berlin), le Brésil (São Paulo), l’Italie (Milan), le Liban (Beyrouth), le Mali (Bamako), le Portugal (Lisbonne, Faro, Funchal et Porto), la Russie (Moscou), le Sénégal (Dakar) et l’Ukraine (Kiev).

    Rabah Nadri

  • Tassili Airlines: Transfert de l’activité vers le nouvel aéroport dès le 20 mai

    Tassili Airlines: Transfert de l’activité vers le nouvel aéroport dès le 20 mai

    Tassili Airlines transférera à partir de lundi prochain, l’ensemble de son activité liée au traitement des vols internationaux vers la nouvelle aérogare de l’Aéroport international d’Alger Houari-Boumediene.

    Dans un communiqué rendu public, Tassili Airlines a indiqué «qu’à partir du lundi 20 mai 2019, toute l’activité opérationnelle liée au traitement des vols internationaux sera transférée du Terminal 1 /T1/, vers la nouvelle aérogare Terminal 4 /T4/, aile Ouest .» Ce changement concerne les vols en partance et en provenance des villes françaises, de Nantes et Strasbourg. a précisé le communiqué de presse de cette compagnie aérienne Tassili Airlines.

    Pour rappel, la nouvelle aérogare de l’Aéroport international d’Alger Houari-Boumediène, a été ouverte aux passagers le 29 avril dernier. Le transfert de l’activité aérienne de l’aéroport international Houari-Boumediène, vers sa nouvelle aérogare s’est fait graduellement.

    La mise en service de la nouvelle aérogare a été entamée par des vols de la compagnie aérienne nationale Air Algérie à destination de Paris.

    Erigée en cinq niveaux, la nouvelle aérogare répond aux normes d’efficacité énergétique et de préservation de l’environnement.

    Elle est dotée de réservoirs collecteurs pour récupérer l’eau de pluie, qui sera utilisée notamment pour l’arrosage, de puits de lumière pour diminuer la consommation électrique et des climatiseurs qui régulent la température à hauteur de 4 mètres seulement.

    Construite sur une superficie de 200 000 mètres carrés, la nouvelle aérogare est dotée de 120 banques d’enregistrement, 12 tapis bagages, 54 ascenseurs, 37 escaliers mécaniques, 9 tapis roulants et 21 passerelles.

    Elle comprend également 42 postes de stationnement pour avions, 2 postes stations pour gros-porteurs comme le A380 et 16 groupes électrogènes, qui se déclenchent automatiquement en cas de coupure d’électricité.

    Rabah Nadri

  • Entrée en service du nouvel aéroport d’Alger le 29 avril

    Entrée en service du nouvel aéroport d’Alger le 29 avril

    La nouvelle aérogare internationale de l’aéroport d’Alger, Houari-Boumediene, d’une capacité de 10 millions de passagers/an, sera mise en service lundi prochain.

    C’est ce qu’a annoncé, ce matin, le ministre des Travaux publics et des Transports, Mustapha Kouraba, affirmant que «sur instruction du gouvernement, l’entrée en service de la nouvelle  aérogare se fera lundi 29 avril 2019. La desserte ferroviaire de l’aéroport d’Alger sera lancée le même jour».

    Lors d’une visite d’inspection à cette nouvelle infrastructure aéroportuaire, le ministre a indiqué qu’«il s’agit d’une énorme réalisation qui devrait servir d’exemple et constituer une source de fierté pour les Algériens».

    Pour lui, cette nouvelle infrastructure qui reflète l’image de l’Algérie moderne, a été construite conformément aux standards internationaux, avec des matériaux de haute qualité.

    A propos du nouvel aéroport international d’Alger

    Sur une superficie de 200 000 mètres carrés, la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger Houari Boumèdienne est dotée de 120 banques d’enregistrement, 12 tapis bagages, 54 ascenseurs, 37 escaliers mécaniques, 9 tapis roulants et 21 passerelles.

    Elle comprend aussi 20 postes de contact pour avions, 2 postes stations pour avion gros-porteurs A380 et 16 groupes électrogènes, qui se déclenchent automatiquement en cas de coupure électrique, ainsi que des dizaines de locaux commerciaux et de services, un grand carrousel sophistiqué de tri de bagages, outre un parking de 4 200 places.

    Air Algérie sera la première compagnie aérienne à exploiter cette nouvelle aérogare avec des vols destinés à Paris, selon les explications données lors de la visite.

    La nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger a été réalisé par la société chinoise China state construction engineering corporation (CSCEC).

    Parallèlement à la mise en service de la nouvelle aérogare, la ligne ferroviaire reliant l’aéroport international Houari-Boumediene à la gare de Bab Ezzouar, sera ouverte aux passagers. Elle s’étend sur un linéaire de 2,8 km, dont 1,6 km de tunnel réalisé sous la rocade autoroutière sud, reliant Dar el Beida à Ben Aknoun.

    La gare ferroviaire de l’aéroport d’Alger comprend des surfaces commerciales et de restauration disponibles pendant les horaires d’exploitation fixés de 6h à 21h00.

    Cette gare, construite en trois niveaux, est équipée d’ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite et des escaliers mécaniques.

    Yanis Oumakhlouf

  • «Nouvelles routes de la soie» : les investissements chinois en Afrique subsaharienne ont chuté de 65% en 2022

    «Nouvelles routes de la soie» : les investissements chinois en Afrique subsaharienne ont chuté de 65% en 2022

    Les investissements chinois en Afrique subsaharienne dans le cadre des Nouvelles routes de la soie ont chuté de 65% en 2022 par rapport à 2021, selon un rapport publié fin janvier dernier par The Green Finance & Development Center (GFDC), un think tank rattaché à l’Université chinoise de Fudan.

    Intitulé « China Belt and Road Initiative (BRI) Investment Report 2022 », ce rapport précise également que les contrats de construction d’infrastructures financés par des prêts chinois dans la région ont également baissé de 44%.

    Les engagements de la Chine (investissements et contrats de construction d’infrastructures), dans le cadre du projet «Nouvelles routes de la soie», ont également reculé significativement en Asie de l’Ouest durant l’année écoulée. Ils ont cependant augmenté de 151 % (investissements) et de 76 % (contrats de construction) en Asie de l’Est.

    Les pays du Moyen-Orient ont aussi élargi leur coopération avec la Chine, et ont reçu environ 23 % des engagements chinois en 2022 contre 16,5 % en 2021.

    Les engagements de la Chine dans l’ensemble des 147 pays ayant adhéré à l’initiative «Nouvelles routes de la soie» se sont élevés à 67,8 milliards de dollars durant l’année écoulée contre 68,7 milliards en 2021.

    Sur l’ensemble de ces engagements, 32,5 milliards de dollars se présentent sous forme d’investissements et 35,3 milliards de contrats de construction d’infrastructures.

    Les montants mobilisés en 2022 portent les engagements cumulés de l’empire du Milieu dans le cadre de l’initiative à 962 milliards de dollars, depuis le lancement de cet ambitieux programme en 2013.

    Les pays qui ont reçu le plus de contrats de construction l’an passé étaient les Philippines (3,3 milliards de dollars), l’Argentine (environ 3,3 milliards) et l’Indonésie (2,5 milliards).

    En ce qui concerne les investissements, la Hongrie a été le principal bénéficiaire avec environ 7,6 milliards, suivie par l’Arabie saoudite (5,6 milliards) et Singapour (environ 2,5 milliards).

    La Russie, l’Angola, le Sri Lanka, le Népal et le Pérou n’ont pas enregistré de nouveaux investissements ou contrats de construction en 2022.

    Le rapport souligne par ailleurs que les engagements de la Chine à l’étranger, dans le cadre de l’initiative BRI, ont continué à se concentrer sur les infrastructures, en particulier dans les secteurs de l’énergie (36 %) et des transports (18 %).

    En 2022, les secteurs de la finance et de la technologie ont cependant connu une croissance significative des engagements, avec des augmentations respectives de 3450 % et de 7536 % par rapport à 2021.

    L’initiative «Nouvelles routes de la soie» vise à améliorer les liaisons commerciales entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique, et même au-delà, par la construction d’infrastructures comme des ports, des voies ferrées, d’aéroports ou encore de parcs industriels. Ces infrastructures doivent permettre à la Chine d’accéder à davantage de marchés et d’ouvrir de nouveaux débouchés pour ses entreprises. 

    Agence Ecofin

  • Les travailleurs de l’Eniem une nouvelle fois en « congé technique »

    Les travailleurs de l’Eniem une nouvelle fois en « congé technique »

    Nouvel arrêt de l’activité de production à l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (ENIEM), sise à Oued Aissi, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Les travailleurs seront mis en congé technique à partir du 6 juin prochain. C’est une décision de la direction générale de l’entreprise, en accord, soutient-elle, avec la section locale UGTA.

    Comme chaque fois, la quatrième depuis juillet 2019, cette suspension de l’activité de production est justifiée par des difficultés d’approvisionnement en matière première.

    «Nous portons à la connaissance de l’ensemble des travailleurs que suite à la rupture des stocks de la matière première au niveau de toutes les unités de production, il a été décidé d’un commun accord avec la partenaire social (UGTA) et l’absence du comité de participation d’anticiper le congé annuel 2020/2021 au 6 juin prochain» est-il indiqué dans une note destinée aux travailleurs.

    Dans cette même note adressée aux 1700 travailleurs de l’Eniem, la direction générale assure que «des efforts seront conjugués quant à l’approvisionnement en matière première dans les meilleurs délais pour la reprise d’activité à partir du 6 juillet prochain».

    Une promesse qui est loin de rassurer les centaines de travailleurs. Ces derniers, à travers leur syndicat UGTA, ont décidé, encore une fois, d’interpeller les plus hautes autorités du pays sur leur situation. Ils ont particulièrement décidé de saisir par écrit, via une lettre ouverte, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec l’espoir de trouver écho à toutes leurs revendications socioprofessionnelles.

    Ainsi, la désignation, le 25 janvier 2021, de Mustapha Chaoui, à la tête de l’Eniem, en remplacement de Djilali Maouzer ,pour rappel, congédié suite à un mouvement de protestation initié par les travailleurs, est loin de d’annoncer la fin des turbulences à répétition au sein de cette entreprise, jadis fleuron de l’industrie électroménager en Algérie.

    Un remplacement imposé par les travailleurs, suite à un mouvement de grève qui a duré plus d’un mois. Les manifestants reprochaient notamment à leur ex-directeur d’aller vers un plan de redressement qui impliquerait une réduction des effectifs et des licenciements, selon leurs dires.

    Pour rappel, en 2019, un arrêt technique a été décidé pour la même raison qui consiste en la rupture des stocks d’approvisionnement en matières premières. Un autre a eu lieu en février 2020, suivra un troisième fin décembre 2020. Prévue initialement pour un seul mois, la mise en congé des travailleurs dépassait largement cette durée, malgré les promesses des autorités et de la banque BEA d’assurer les financements nécessaires, le temps que l’entreprise retrouve son équilibre.

    Une réunion de crise, présidée par le ministre de l’industrie avait même été organisée, fin 2020, pour dégager les mesures urgentes, à prendre pour l’Eniem et l’Eni afin de sauver l’outil de production et l’emploi.

    Pour rappel, Djilali Maouzer, l’ex PDG de cette entreprise publique,  avait affirmé que le problème de financement n’est résolu qu’en partie. En raison du fait que la somme de 1,1 milliard de dinars promise par la BEA n’était pas exclusivement destinée à l’importation des intrants. «Il faut déjà savoir que ce n’est pas de l’argent que la banque nous donne directement mais une autorisation d’acheter la matière première. Pour importer, il faut toujours passer par la banque. En octobre 2020, soit avant même la fin du délai de paiement de 9 mois, elle nous a débités d’une somme de 730 millions de dinars» avait indiqué M. Maouzer pour expliquer la situation de blocage dans laquelle se trouve l’Eniem.

    Aussi, a-t-il poursuivi, «quant à la marchandise acquise avec le reste de l’argent, elle est toujours au port et à l’aéroport. Les services des Douanes refusent le dédouanement des collections CKD. Le non renouvellement des autorisations CKD est un autre problème pour nous». Un arrêt d’activité qui est aussi à l’origine de l’annulation de plusieurs marchés.

    Karima Mokrani

  • Ooredoo: Nouvelles destinations et nouveaux forfaits Roaming

    Ooredoo: Nouvelles destinations et nouveaux forfaits Roaming

    Toujours à l’écoute de ses clients, Ooredoo les accompagne lors de leurs déplacements à l’étranger et lance des nouveaux forfaits Roaming « Msaffer » à partir de 500 DA seulement leur permettant de bénéficier d’une multitude d’avantages exclusifs en appels, SMS et Internet.

    Cet été, les clients Ooredoo peuvent effectuer et recevoir des appels dans tous les pays du monde, d’envoyer des SMS et de bénéficier jusqu’à 15 Go de connexion Internet pour une validité allant jusqu’à 30 jours.

    Désormais, les clients de Ooredoo peuvent profiter de ces nouveaux forfaits « Msaffer », valables pour les 07 pays les plus visités par les Algériens à savoir : la Tunisie, la Turquie, le Maroc, l’Arabie Saoudite, l’Espagne, la France et l’Egypte.

    Les forfaits Roaming

    Pour plus de flexibilité, Ooredoo propose à ses clients deux options au choix adaptées à leurs besoins :

    • Option Smart: propose des forfaits comprenant des appels, des SMS et de l’Internet avec une validité allant jusqu’à 30 jours.
    • Option pure Data: propose des forfaits Internet uniquement à partir de 500 DA seulement avec une validité allant jusqu’à 20 jours.

    Les forfaits « Msaffer » sont disponibles dans tous les points de vente Ooredoo via des tickets de rechargement. Quant aux cartes SIM Roaming, elles sont disponibles au niveau des aéroports et les postes frontaliers avec la Tunisie.

    A noter que les clients Ooredoo peuvent aussi profiter de ces nouveaux forfaits Roaming « Msaffer » via le code * 160 #.

    Avec la nouvelle offre « Msaffer », Ooredoo enrichit l’expérience de ses clients en leur offrant la possibilité de rester connectés et en contact avec leurs proches durant leurs séjours à l’étranger.

  • Nouvelair: Promotion printanière au départ d’Alger à partir du 1er Avril

    Nouvelair: Promotion printanière au départ d’Alger à partir du 1er Avril

    Nouvelair, la première compagnie aérienne privée en Tunisie, célèbre l’arrivée du printemps en lancement à partir du 01 avril 2017 une promotion printanière sur sa ligne Tunis-Alger, au départ de l’Algérie.

    Le vol à partir d’Alger vers Tunis est proposé à partir de 18000 DA TTC , en aller-retour  et ce jusqu’au 30 avril 2017 pour une période de voyage allant du 01 avril 2017 au 16 juillet 2017.

    Une raison de plus pour se laisser séduire par le charme discret Tunis, sa magnifique baie, sa Medina historique, ses banlieues et ses somptueux hôtels. En plus, les familles pourront aussi bénéficier dans le cadre de cette promotion d’une réduction de 25% pour les enfants, applicable sur le tarif promotionnel. Rappelons que la desserte de Tunis depuis Alger se fait avec une fréquence de 3 vols hebdomadaires les mardi, jeudi et samedi à partir de l’aéroport Haouari Boumediene.

    Mardi : Départ à 06h00 et arrivée à 07h25

    Jeudi : Départ à 16h10 et arrivée à 17h30

    Dimanche : Départ à 08h25 et arrivée à 09h45

    La franchise de bagages en soute est de 30Kg et de 10kg pour le bagage à main.

    Pour plus d’informations, consultez notre site web: www.nouvelair.com.

  • Sika El Djazair célèbre ses 75 ans d’existence en Algérie

    Sika El Djazair célèbre ses 75 ans d’existence en Algérie

    Sika El Djazair a fêté son jubilé de 75 ans de présence en Algérie au Centre international des Conférences à Alger. Une success story qui s’inscrit pleinement dans la dynamique de développement économique du pays. Pour marquer ce moment historique de l’entreprise, M. Marcel El Khoury, Président directeur général de Sika El Djazair, a partagé le riche parcours de ce leader de la chimie de construction depuis son implantation en 1947 ainsi que ses perspectives prometteuses pour les prochaines années. 

    Dans une ambiance conviviale empreinte de nostalgie, Sika El Djazair a célébré ce moment en présence de Ivo SCHAEDLER, Directeur de la région Europe Moyen Orient et Afrique, Jean De Martes, responsable de Sika Afrique, Philippe JOST, Directeur construction à Sika et membre du groupe management, ses plus fidèles partenaires, distributeurs, clients, médias et bien évidement ses collaborateurs. Dans son mot de bienvenue, M. El Khoury a souligné que «la longévité de l’entreprise repose sur son savoir-faire et son développement constant dans la recherche et l’innovation ».

    C’est cette aptitude d’adaptation qui lui a permis, à la fois, de répondre aux besoins d’un marché en perpétuelle évolution et de réaliser des projets de grande envergure.

    « Nous avons été impliqués dans différents projets au cours de ces 75 ans. Nous pouvons citer l’autoroute Est – Ouest, ce projet titanesque qui relie l’est à l’ouest sur 1 200 km; le nouvel aéroport d’Alger, un édifice important pour lequel nous avons fourni nos meilleures solutions; la Grande Mosquée d’Alger qui est une fierté pour nous et pour des millions d’Algériens mais aussi le Métro d’Alger, pour lequel nous avons eu l’honneur de collaborer avec nos amis de Cosider », a indiqué le p-dg. C’est cette persévérance qui a permis à l’entreprise SIKA El Djazair de devenir un acteur inévitable des secteurs de la chimie, de l’industrie, et de la construction.

    SIKA El Djazair est la première filiale du groupe suisse, fondé à Zürich en 1910 par monsieur Kaspar Winkler. Plus de 100 ans plus tard, l’entreprise est devenue leader mondial incontournable dans le segment du marché des produits adhésifs, d’étanchéité ainsi que des scellements dédiés aux secteurs du BTP. Présente dans plus de 100 pays à travers le monde, elle compte actuellement avec près de 300 usines de fabrications et plus de 27 000 employés. 

    En Algérie, l’entreprise a généré plus de 3 milliards de dinars en 2021, et a élargi sa gamme de produits en rachetant l’entreprise Motero spécialisé dans les mortiers de constructions situé à Béjaia. Avec cette acquisition, relève M El Khoury, « Sika EL Djazair dispose de deux unités de production, une à Alger et l’autre à Béjaia, augmentant ainsi son effectif à plus de 200 collaborateurs dans le pays. »

    Construction de la plus grande usine d’Afrique de mortier  

    Le groupe Sika souhaite investir davantage en Algérie avec le lancement à moyen terme d’un projet de grande envergure qui est la construction d’une nouvelle usine de mortier d’une capacité de 150 000 tonnes/an. Celle-ci sera la plus grande usine de mortier de Sika en Afrique et Moyen Orient.

    Le groupe a d’ailleurs acquis l’entreprise MBCC (ex- BASF Construction Chemicals) pour pouvoir élargir sa gamme de produits chimiques de construction. Cette acquisition du groupe, sera finalisée en 2023, a annoncé M El Khoury, ajoutant qu’elle a pour but «  d’améliorer les synergies locales en termes de propositions de solutions innovantes ayant un impact positif sur le développement durable et servira aussi une plus large clientèle ».

    À la clôture de la cérémonie Sika El Djazair a attribué Trois awards : l’award client prix de la fidélité décerné à Ahmed Mouhoub, l’award client prix de la représentativité de la marque octroyé à la Sarl SolSet et pour finir l’award du fournisseur durable attribué à la Sarl Joktal.

  • Pétrole: le Pipeline Niger-Benin est une belle opportunité pour le Niger

    Pétrole: le Pipeline Niger-Benin est une belle opportunité pour le Niger

    Le 15 septembre, l’État du Niger a signé la Convention de Transport relative à la construction et l’exploitation du futur oléoduc reliant le bassin de l’Agadem au Niger au port de Sèmè au Bénin.

    L’accord a été signé avec la CNODC, la branche de développement à l’étranger de la China National Petroleum Corporation.(CNPC)

    Deux jours plus tard, le président Mahamadou Issoufou posait la première pierre du projet à Koulélé. Et c’est une grosse affaire pour le Niger et pour l’Afrique.

    Non seulement le pipeline d’exportation Niger-Benin de la CNPC est le plus important investissement transfrontalier que la major chinoise a fait dans un oléoduc, mais le projet est également essentiel pour que le Niger multiplie par cinq sa production de pétrole brut au cours des prochaines années, passant de 20 000 à 100 000 barils par jour (b/j).

    Une vidéo publiée par la présidence nigérienne a estimé que la production pourrait même atteindre 200 000 b/j.

    Cet accord fait suite à la signature de l’accord de construction et d’exploitation du pipeline Niger-Benin avec la CNPC en août dernier et à l’approbation du Contrat de partage de la production de la zone 3 d’exploitation exclusive d’Agadem en juin 2018.

    Le pipeline de 1 893,9 km, dont 70% s’étendra au Niger, coûtera 4,5 milliards de dollars (2 400 milliards de Francs CFA) et devrait exporter son premier pétrole brut d’Agadem à la côte atlantique en 2021.

    Le projet créera environ 5 000 emplois et comprendra sept centrales électriques, 1 557 km de lignes à haute tension et un nouvel aéroport à Koulélé.

    « En donnant au pétrole du Niger un accès aux marchés d’exportation, l’oléoduc va permettre de débloquer des milliards de dollars d’investissements dans les découvertes faites dans le pays au cours des dernières années et de transformer le pays en une plaque tournante pétrolière régionale.

    Cela signifie des emplois et un contenu local pour la population du Niger », a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie et PDG du Centurion Law Group. « Cela va être un accord transformationnel. Nous sommes heureux que le Niger puisse profiter grandement de l’augmentation de la contribution de l’industrie pétrolière à son économie.Certains ont échoué et d’autres ont très bien réussi en ce qui concerne l’histoire du pétrole en Afrique. Nous devons reconnaître le bon sens du président Mahamadou Issoufou, qui a tempéré les attentes et suscité l’enthousiasme et encouragé tout le monde à progresser de manière raisonnable et à mettre le pétrole au service du Niger », a ajouté M. Ayuk.

    Dans le seul bassin de l’Agadem, la CNPC a fait plus de 100 découvertes sur 137 puits d’exploration au cours des dernières années, qui ont toutes maintenant de grandes chances d’être exploitées.

    La construction de l’oléoduc s’accompagnera aussi du forage de 430 puits et de la construction d’un centre de traitement à Koulélé et d’une station de déshydratation à Dibella.

    Enfin, le pipeline représente également une grande aubaine pour les autres opérateurs du Niger. Savannah Petroleum, par exemple, qui a cartographié 146 prospects d’exploration non forés sur ses propres licences et a fait cinq découvertes au cours des dernières années, aura le droit d’accéder à cette infrastructure tierce.

    « Du point de vue de Savannah, cela offre à notre société un potentiel de marché supplémentaire important, parallèlement à la raffinerie existante de Zinder, pour nos découvertes existantes et futures au Niger », a déclaré Andrew Knott, PDG de Savannah Petroleum dans un communiqué.

    Le secteur de l’énergie au Niger a connu un boom ces dernières années. Son secteur pétrolier a vu les découvertes se multiplier, incluant celles de la Sonatrach à Kafra, tandis que les infrastructures électriques se développent.

    Selon un document officiel publié au début de 2019, le Niger ambitionne de faire passer la contribution du pétrole à son PIB de 4% en 2017 à 24% en 2025, les recettes tirées par l’État du pétrole passant de 19% à 45% et les recettes d’exportation de 16% à 68%.

    Avec une croissance projetée de 6,5% cette année d’après le FMI, le Niger figure parmi les 15 économies les plus dynamiques du monde.

    Pour un pays enclavé dont le PIB est inférieur à 10 milliards de dollars, un pipeline de cette ampleur ne représente pas seulement le pilier d’une croissance économique future, mais une opportunité profonde et réelle de transformer la vie de plus de 22 millions de citoyens.

    Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.