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  • Abdelhafidh Bakhouche installé dans ses fonctions de Directeur général des Douanes

    Abdelhafidh Bakhouche installé dans ses fonctions de Directeur général des Douanes

    Le ministre des finances Faid Laaziz a installé, ce jeudi 14 septembre, Abdelhafidh Bakhouche dans son poste de Directeur général des Douanes en présence des cadres centraux de la Direction Générale des Douanes.

    Abdelhafidh Bakhouche, nommé à ce poste hier par le Président de la République Abdelmadjid Tebboune, remplace à la tête de l’institution, Nourddine Khaldi dont il a été mis fin aux fonctions. L’ex Directeur général des douanes a occupé ce poste depuis le 24 février 2020.

    Dans l’allocution prononcée lors de la cérémonie d’installation, précise un communiqué du ministère des finances, Faid Laaziz a «relevé la grande importance de la Douane algérienne et les grandes missions qui lui sont confiées à travers ses unités de conscription aux niveaux terrestre, maritime et aérien des frontières.» précise le communiqué du ministère des finances.

    «Le Ministre n’a pas manqué l’occasion d’exprimer son souci permanent d’accompagner cet appareil sensible dans ses différents projets de modernisation, notamment, les projets de numérisation et en améliorant les conditions de travail des utilisateurs afin de développer la performance du secteur.» ajoute cette même source qui fait remarquer que le ministre a mis l’accent sur l’importance «d’accélérer le rythme de réalisation des différents projets, notamment ceux liés à la numérisation et au système d’information, compte tenu de leur grande importance dans la sécurisation des transactions commerciales ainsi que dans la protection de l’économie.»

    Lors de l’installation de Abdelhafidh Bakhouche à la tête d’une institution secouée par plusieurs scandales liés à la corruption- plus d’une centaine de douaniers sont en prison pour des faits de corruption- Laaziz Faid, a mis en exergue «la nécessité et l’importance de l’engagement des appareils de l’État en général, et de la Direction générale des douanes en particulier, la déontologie de la profession, pour assurer le bon déroulement du travail et donner une image exemplaire du secteur.»

    Le ministre a souhaité que l’institution douanière «remplisse pleinement ses missions au service de la nation et du citoyen et à la protection de l’économie nationale.»

    Abdelhafidh Bakhouche est un militaire de carrière avons nous appris par ailleurs de source sure.

    R.N

  • Douanes: Plus de 1036 milliards de dinars de droits et de taxes perçus en 2021

    Douanes: Plus de 1036 milliards de dinars de droits et de taxes perçus en 2021

    Plus de 1036 milliards de dinars de taxes et de droits ont été perçus par les douanes algériennes durant l’exercice 2021, «taxes et droits qui représentent une part non négligeable des recettes incluses dans les revenus réguliers du trésor public», a indiqué ce dimanche Adel Habseh, directeur de la législation et de la réglementation douanière au niveau de la direction générale des douanes.

    Lors de son passage sur les ondes de la chaine Une Adel Habseh a avancé que les douanières algériennes ont mené plus de 1 200 opérations en 2021, au cours desquelles plus de 500 000 euros et 1,4 million de comprimés hallucinogènes ont été également saisis, en plus qu’un nombre important de voitures.

    L’invité de la radio nationale, a tenu à préciser  qu’une légère augmentation a été enregistrée dans ce cadre par rapport à l’année 2020, au cours de laquelle le montant de mille milliards de dinars de droits et de taxes a été collecté.

    Interrogé sur la loi de finances 2021 et ses effets sur le domaine douanier, le directeur de la législation et de la réglementation a confirmé que LF 2021 prévoyait un ensemble de procédures, notamment celles liées à la clarification des devoirs du l’administration douanière d’une manière qui lui permettrait de mieux s’acquitter de ses tâches de contrôle.

    La loi prévoyait également, selon ses dires d’autres procédures visant à dédouaner les marchandises dans les différents entrepôts et zones de transit en permettant aux autorités douanières d’agir rapidement en émettant des pétitions de vente avant que le jugement ne soit rendu,  ce qui permettra d’augmenter davantage les perceptions douanières.


    Concernant le projet de numérisation approuvé par la Direction générale des douanes, le même responsable a expliqué que le projet  vise à numériser toutes les procédures douanières pour qu’elles soient transparentes, rapides et intégrées.


    Le projet permet également une meilleure coordination entre les différents acteurs de la chaîne du commerce extérieur, a-t-il dit. Sur le même registre, il a expliqué que le projet comprend trois axes.

    Le premier axe est achevé et concerne  la mise en place d’une banque d’informations, tandis que le deuxième axe concerne le rattachement et la connexion de cette banque à l’ensemble du pays et ce en coordination avec Algérie Télécom.


    Pour conclure, Adel Habseh a rappelé qu’en parallèle des travaux sont en cours pour mettre en place le projet de guichet unique des douanes, qui permettra de mettre en relation tous les acteurs de ce système.

    Nacima Benarab

  • Douanes: du nouveau pour le règlement des litiges

    Douanes: du nouveau pour le règlement des litiges

    Les règlements des contentieux douaniers et la recherche de solutions aux multiples litiges opposent l’administration des douanes aux usagers et opérateurs économiques et qui souvent finissent dans  les arcanes de la justice ont désormais le cadre juridique idoine pour un règlement à l’amiable négocié.

    En effet,  le décret exécutif n° 19-136 du 29 avril 2019 portant création des commissions de transaction a fixé leur composition et leur fonctionnement ainsi que la qualité des personnes représentant l’administration des  douanes habilitées à engager la transaction, leurs seuils de compétence  et les taux de remises partielles autorisées.

    La transaction au sens de ce décret  est définie comme une convention par laquelle l’administration des douanes, sans empiéter sur les compétences de la justice ou celles de l’administration fiscale et d’autres administrations, renonce à poursuivre l’infraction à condition qu’elle ne soit pas liée à l ‘importation ou à l’exportation de marchandises prohibées et si son auteur se conforme à certaines obligations.

    La commission des transactions est présidée par le Directeur général des douanes

    A ce titre, selon ce décret, le Directeur général des douanes préside la commission nationale des transactions qui traite des délits dont la valeur des marchandises confiscables est supérieure à 35 millions de dinars et  les contraventions lorsque les montants des droits et taxes éludés ou compromis est supérieur à 15 millions de dinars.

    Le décret précise que le directeur régional des douanes, les chefs d’inspections divisionnaires, les chefs d’inspections principales et les chefs de poste des douanes frontaliers terrestres sont habilités à engager des transactions relevant de leur compétence régionales et territoriales et dont les montants sont dégressifs fixés à moins de 300 000 dinars pour le  chef de poste par exemple.

    Le décret fixe par ailleurs  les taux de remises partielles qui oscillent entre 30 et 60 %  à déduire du montant des pénalités et les personnes habilitées à les octroyer et les conditions à remplir pour en bénéficier  et les voies de  recours en cas de contestations.

    B.Mehdi Hichem

  • Djamel Brika, RRPI à la DG des douanes algériennes : « 390 opérateurs bénéficient du couloir vert »

    Djamel Brika, RRPI à la DG des douanes algériennes : « 390 opérateurs bénéficient du couloir vert »

    Acteur important dans le développement de l’économie du pays, la direction générale des douanes algériennes a  mis en place une série de mesures pour faciliter les opérations d’exportation et d’importation aux différents opérateurs économiques. Dans cette interview accordée à la Revue Tabadoulat , le Contrôleur général de la douane, Djamel Brika, responsable des relations publiques et de l’information à la direction générale des douanes algériennes revient sur les différences action des douanes. Il citera entre autre le Forum douane/entreprises, programmé pour le mois de mars ou février prochain, et ce, pour l’institutionnalisation du dialogue entre la douane et les entreprises.

    Quel est le volume d’importation et d’exportation de l’Algérie durant cette année ?

    Durant les 10 premiers mois de 2017, les exportations ont nettement augmenté à 28,67 milliards de dollars (mds usd), contre 24,5 mds usd sur la même période de 2016 (+17,1%), soit une hausse de près de 4,2 mds usd. Contrairement aux exportations, les importations ont enregistré une baisse à faible rythme de 1,8% durant cette période en s’établissant à 38,18 mds usd contre 38,88 mds usd soit une baisse de 700 millions de dollars par rapport à la même période de l’année précédente.

    Les hydrocarbures représentent l’essentiel des exportations algériennes à l’étranger (94,8% du volume global des exportations) dont la facture qui s’est établie à 27,18 mds usd contre 23,04 mds usd sur la même période de 2016, soit une hausse de 4,14 mds usd correspondant à une augmentation de  près de 18%, dans le sillage d’un redressement des cours du pétrole sur le marché international. Cette année, les exportations du pays hors-hydrocarbures ont enregistré une hausse de 3,4% par rapport à la même période de l’année 2016 en terme de facture elle représente 1,49 mds usd de la facture globale des exportations du pays.

    Pour équilibrer la balance commerciale du pays le gouvernement insiste sur l’encouragement et la promotion des exportations hors-hydrocarbures quelles sont les mesures prises dans ce sens par vos services ?

    Nous sommes  un acteur important dans le développement de l’économie du pays. Pour cela une batterie de mesures a été mise en place par nos services, pour faciliter les opérations d’exportation et d’importation aux différents opérateurs économiques. À titre d’exemple nous avons pu réduire le délai de l’exportation à une heure de temps, et ce, après avoir réexaminé avec les opérateurs économiques, activant dans le cadre de l’exportation, toute la procédure à l’export du début jusqu’à la fin.

    Les opérateurs se plaignent de la lourdeur dans la gestion des documents, qu’est ce qui est fait pour réduire le temps d’attente ? 

    Les services de douanes ont procédé à la réduction du nombre de documents qui devraient être présentés à l’appui de la déclaration, ainsi, nous avons laissé l’essentiel des documents dont nous avons besoin pour le dédouanement. La mesure citée précédemment et celle que je viens d’évoquer  visent à réduire les formalités de dédouanement de manière à rendre le prix de la marchandise concurrentielle sur le marché international.

    Actuellement nous sommes en train de mettre en place de nouvelles mesures basée sur la proximité. Il y’a quelques les services de douanes et le wali de Biskra ont inauguré un service de Fret spécialement pour les exportations à partir de la wilaya de Biskra. Ce qui va diminuer les charges et le temps en exportant directement à partir de cette wilaya. Auparavant, les opérateurs économiques trouvaient des difficultés à rapatrier la marchandise exportée et qui n’a pas été vendue, aujourd’hui, il est possible de rapatrier la marchandise sans rien payer ni droits ni taxes. A travers ces mesures, nous voulons être un acteur pour la promotion des exportations hors hydrocarbures.

    A propos d’un bon contrôle des importations, comment les services de douanes procèdent-ils et quels sont les moyens mis en places ?

    Concernant les opérations d’importation, nous avons procédé à l’augmentation du nombre d’opérateurs économiques agréés qui sont aujourd’hui au nombre de 390 opérateurs. Ces opérateurs bénéficient du couloir vert, ce qui veut dire moins de document au dédouanement, moins de contrôle puisque les contrôles sont sélectifs. Nous favorisons les matières premières et les produits semi-finis destinés à la production. Ces produits bénéficient du circuit vert et ce pour permettre à faciliter d’avantage la tâche aux opérateurs économiques. Aujourd’hui nos services œuvrent pour la standardisation des procédures et des mécanismes de dédouanement par rapport aux normes internationales conformément au nouveau code des Douane. Ce qui va offrir des garanties aux investisseurs étrangers de s’installer en Algérie et travailler sans contraintes.

    Quel  résultat réalisé sur le terrain après l’adoption de ces nouvelles mesures et quel est leur impact sur la facture d’exportation ? 

    Aujourd’hui le résultat est perceptible sur le terrain en termes de volume d’exportation hors-hydrocarbures on a enregistré une hausse une hausse significative par rapport aux années précédentes et ce grâce aux facilités accordées aux opérateurs économiques Les derniers chiffres indiquent que les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits avec 1,05 mds usd (contre 1,07 mds usd). Des biens alimentaires avec 301 millions usd (contre 246 millions usd), des biens d’équipements industriels avec 64 millions usd (contre 38 millions usd), des produits bruts avec 59 millions usd (contre 71 millions usd), des biens de consommation non alimentaires avec 16 millions usd (contre 17 millions usd) et des biens d’équipements agricoles avec 0,15 million usd (contre 0,05 million usd).

     Que faites pour la vulgarisation de ces  nouvelles mesures ?

    Nous accordons aujourd’hui la priorité à la mise en place d’un nouveau système d’information remplaçant le SIGAD daté de 1995. Ce qui nous permettra de mieux gérer les opérations de dédouanement à travers l’instauration des mécanismes permettant un meilleur contrôle sélectif. Nous sommes lancés sur une série d’action à l’image des accords signés avec le CNRC, un protocole d’accord avec les banques et avec la direction générale des Impôts, ce qui nous permettra également un meilleur contrôle des fraudeurs.

    Il est important également de vulgariser les régimes douaniers économiques, qui demeurent moins utilisés par rapport à ce qui se fait à travers les différents pays du monde notamment nos voisins. Ces régimes offrent énormément de possibilités par rapport à la suspension et à la franchise des droits et taxes douanières. A titre d’exemple, un opérateur peut importer une matière première et l’intégrer dans une chaîne de production et la réexporter en suite sans payer aucune taxe, le système de réapprovisionnement en franchise. Nous sommes engagés à faciliter la tâche aux opérateurs économiques à travers les différents moyens.

    Quelles sont  vos actions à venir ?

    Nous comptons élargir le nombre d’opérateurs économiques agréés jusqu’à ce que nous atteignons un nombre maximum d’opérateurs et ce pour permettre aux opérateurs économiques de réduire et maitriser les coûts des opérations d’exportation. Ce qui mènera à la baisse des prix des produits finis.  L’octroi de ce statut se fait à base d’un audit des services des Douanes aux entreprises (vérification de tous les comptes douanier, fiscal, les antécédents de l’entreprise, la relation avec les CNERC). Pour mieux maitriser les opérations de l’audit douanier, la direction générale des douanes a procédé à la formation de 90 personnes. Nous comptons également organiser prochainement un Forum de partenariat Douanes/Entreprises.

    Quel serait l’objectif de cet événement ? 

    Nous allons organiser en mois de mars ou février de l’année prochaine, le Forum de partenariat douanes /entreprises, et ce, sur recommandation de l’Organisation mondiale des Douanes. A travers cet événement on vise essentiellement à l’institutionnalisation du dialogue entre la douane et les entreprises. Le Forum sera un espace de dialogue et de concertation entre la douane et les entreprises. Ce forum sera une occasion pour établir un cadre de nouvelles politiques et réglementations, de facilitation et de la mise en œuvre de ses politiques réglementaires, un espace de conception proactif de politique.

    Pour les entreprises, ça leur permettra de connaitre les procédures, d’avoir une prévisibilité à travers l’accès à l’information et de connaitre également les améliorations et les facilitations de dédouanement. Nous avons déjà commencé ce projet par étapes à travers des visites des douaniers sur les sites de production pour créer des contacts entre nos services et les opérateurs économiques. L’objectif est aussi permettre aux douaniers de voir réellement les sites de la production afin d’évaluer les opérateurs économiques. La deuxième étape était l’organisation des rencontres périodiques entre les responsables locaux et les opérateurs économiques, où il sera question de mettre en place une cartographie des différentes régions et discuter également des problèmes de leurs activités.

    La surfacturation ronge l’économie nationale depuis des années, que font-ils les services de douane pour lutter contre ce phénomène ou endiguer son impact ?

    Nous avons mis en place un certain nombre de mécanismes de contrôle. Par exemple la mise en place d’un Système d’information (douanes, impôts, banques et registre du commerce), le système tarifaire à 10 chiffres, qui permet de faire un contrôle très rigoureux, la convention aussi que nous avons signé avec Tomson Reuters, qui nous permet d’avoir le maximum des valeurs déclarés en douanes (prix de bourses, tarifs de fret).Sur cette base, la douane a réalisé 70% des infractions constatées par les autres services concernés par la constatation des infractions.

    Entretien paru dans le numéro 2 de « Tabadoulat » (Revue trimestrielle éditée par la Safex)

  • Partenariat douanes-entreprises : un forum en mars prochain

    Partenariat douanes-entreprises : un forum en mars prochain

    Renforcer le dialogue douanes-entreprises,  est un des objectifs du forum que compte organiser les douanes algériennes en mars 2018, avons-nous appris auprès de cette institution.  Cette rencontre qui  vient suite à une recommandation de l’Organisation mondiale des Douanes, vise à renforcer le dialogues entre les douanes et les entreprises algériennes.

    L’objectif étant de créer une passerelle entre la douane et les entreprises. Cet événement  se veut un espace de dialogue et de concertation entre la douane et les entreprises.

    « Ce forum sera une occasion pour établir un cadre de nouvelles politiques et réglementations, de facilitation et de la mise en œuvre de ses politiques réglementaires, un espace de conception proactif de politique. » Précise  notre source qui indique les douanes travaillent à l’augmentation du  nombre d’opérateurs économiques agréés, le but recherché étant de permettre aux opérateurs économiques de réduire et maîtriser les coûts des opérations d’exportation. Ce qui mènera à la baisse des prix des produits finis.

    L’octroi de ce statut se fait sur la base d’un audit des services des douanes aux entreprises (vérification de tous les comptes douanier, fiscal, les antécédents de l’entreprise, la relation avec les CNERC). Pour mieux maîtriser les opérations de l’audit douanier, la direction générale des douanes a procédé à la formation de 90 personnes » précise cette même source.

    S.A

     

  • Coopération Algérie-UE : industrie, travaux publics, douanes et finances au programme

    Coopération Algérie-UE : industrie, travaux publics, douanes et finances au programme

    John O’Rourke, chef de Délégation de l’Union européenne en Algérie, a annoncé que la coopération « qui s’est concrétisée par divers instruments depuis le début des années 80 s’élève aujourd’hui à un montant total de plus d’un milliard d’euros ». Cette déclaration est contenue dans le rapport sur la coopération entre les deux entités, rendu public en  fin de semaine.

    Dans le cadre de l’Accord d’association, « l’UE cherche à soutenir les réformes économiques dans le cadre de la politique européenne de voisinage et des priorités communes établies par les deux parties », a-t-il poursuivi.

    L’ambassadeur ajoute que « l’’UE accompagne ces réformes en y apportant sa contribution à travers l’instrument européen du voisinage et d’autres instruments financiers ».

    Pour la période 2014-2017, un consensus a été atteint entre les deux parties sur la base d’un cadre unique d’appui identifiant certains secteurs d’intervention prioritaires liés à la vie des entreprises comme la réforme du marché du travail et la création d’emplois ou encore le soutien à la gestion et diversification de l’économie.

    Le chef de Délégation de l’Union européenne en Algérie estime que le cadre juridique des relations entre l’UE et l’Algérie qu’est l’Accord d’association signé en avril 2002 et entré en vigueur le 1er septembre 2005 a permis d’établir un partenariat dans une vision de long terme.

    Le rapport évoque aussi le programme d’appui à l’accord d’association (P3A III) pour la période 2014-2017, à savoir la troisième phase du programme qui a permis de lancer de nouveaux projets de jumelage dans divers domaines, tels que la protection du consommateur, les technologies de l’information et de la communication, l’innovation industrielle, le contrôle technique des travaux publics, les douanes, le cadastre, l’Inspection générale des finances, la Cour des Comptes, l’énergie ou l’environnement et la gestion intégrée des ressources en eau en Algérie.

    Cette troisième phase comprend également un volet dédié à la surveillance et l’encadrement du marché, crédité d’un budget de 5 millions d’euros.

    Ali Soltani

     

  • Commerce extérieur: protocole d’accord d’échange d’informations entre Douanes et CNRC

    Commerce extérieur: protocole d’accord d’échange d’informations entre Douanes et CNRC

     La Direction générale des douanes et le Centre national du Registre de commerce (CNRC) ont signé, lundi à Alger, un protocole d’accord portant sur un échange d’informations par voie électronique notamment pour mieux contrôler les opérations commerciales et faciliter les procédures.

    Ce document a été signé par le directeur générale des Douane Kaddour Ben Tahar et celui du CNRC Mohamed Maouche en présence du ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa et celui du Commerce Bakhti Belaïb.

    Concrètement, le protocole d’accord prend effet dès mardi avec le transfert de l’ensemble des fichiers du CNRC vers le Centre national d’informatique et de statistiques (CNIS), relevant des douanes.

    Les fichiers seront diffusés sur l’ensemble des directions régionales des Douanes par le CNIS qui coordonnera de manière permanente avec le CNRC afin d’actualiser régulièrement les données reçues, explique-t-on.

    Lors de son intervention, le ministre des Finances a indiqué que ce protocole d’accord avait pour objectif beaucoup plus de faciliter les opérations commerciales que de renforcer les actions de contrôle.

    « Cet accord permet d’alléger les procédures, de se débarrasser du papier et de faciliter les opérations commerciales. Il est évident que, chemin faisant, il sera plus aisé de contrôler les opérations commerciales et de détecter avec plus de facilité les transactions suspectes et l’évasion fiscale », a-t-il dit insistant sur le fait que le but premier de cette passerelle créée entre l’administration douanière et le CNRC est de faciliter les procédures.

    Le ministre s’est félicité de ce protocole d’accord qui fait suite à la connexion des Douanes avec les banques et qui sera suivi prochainement par sa mise en liaison avec la Direction générale des impôts.

    Il a souligné, en outre, l’importance de généraliser la gestion électronique des données notant que l’instauration du Numéro d’identification fiscal (NIF) et du Numéro d’identification national (par le ministère de l’Intérieur) permet d’automatiser la gestion des données, de manière générale.

    Intervenant à son tour, le ministre du Commerce a assuré que la connexion entre le système d’information des douanes et celui du CNRC n’avait aucun objectif répressif, mais s’inscrivait plutôt dans le cadre d’une démarche visant à améliorer le climat des affaires en Algérie.

    La coopération entre ces deux administrations « permet d’identifier les faux registres de commerce et les faux commerçants », a souligné le ministre.

    Il s’est attardé, d’autre part, sur l’importance de la lutte contre le transfert illicite de devise qui, a-t-il affirmé, « devrait nous inquiéter davantage que la baisse du prix du pétrole » en relevant, dans ce sens, les efforts consentis par les pouvoirs publics pour réduire l’ampleur de ce phénomène.

    M. Belaïb a également évoqué le souhait exprimé par beaucoup de commerçants de travailler dans plus de transparence, ajoutant que certains ont même exprimé leur volonté de financer la création d’un grand marché de gros.

  • Batna : Une nouvelle école des douanes.

    Elle devra accueillir un millier d’élèves.

    Deuxième en son genre dans la wilaya de Batna, la nouvelle école des douanes sera réceptionnée en 2014, selon la Direction générale des douanes.

    La nouvelle école devra accueillir 5 000 élèves qui suivront une formation de qualité leur permettant une fois sur le terrain de gérer les situations de fraude, les trafics, la drogue et la contrefaçon.
    Le budget alloué à cette nouvelle infrastructure était de 70 millions de dinars.
    Prévue pour 2012, puis 2013, son ouverture est finalement reportée à début 2014.

    Il est à noter que la 13e promotion de l’école des douanes de la wilaya a abrité 275 agents dont 46 filles.
    Ces agents ont suivi une formation d’une année durant laquelle ils ont suivi ,entre autres, un programme d’apprentissage de base, une formation paramilitaire, le maniement des armes et la législation douanière.
    Créée en 1994 l’école de formation des douanes a formé à ce jour 2 694 agents.

  • Après plus de 6 ans de déficit : Un bond de plus de 80% des exportations, selon l’ONS

    Après plus de 6 ans de déficit : Un bond de plus de 80% des exportations, selon l’ONS

    Dans un nouveau bilan détaillé des opérations du commerce extérieur sur une période pluriannuelle (2017-2022), l’ONS (Office national des statistiques) vient d’exposer l’évolution des exportations et importations ces dernières années.

    Ainsi, le document confirme la consolidation de l’excédent de la balance commerciale, qui a atteint 24 milliards de dollars en 2022, ce qui représente «un record après presque sept ans de déficit», souligne cette même source, expliquant ce dynamisme par le «rebondissement des exportations de l’Algérie qui augmente de 80,2% par rapport à l’année précédent (2021) et une évolution modérée des importations de 3,4%.»

    Durant cette année, les exportations ont bondi de 28 milliards de dollars, en totalisant 63 milliards de dollars, dont 56,7 milliards de dollars en pétrole et gaz, contre 35 milliards de dollars en 2021. « Cette hausse est à l’évidence intégralement expliquée par la hausse des prix internationaux des hydrocarbures ». Ajoute cette même source.

    Cependant, les exportations hors hydrocarbures, qui ont dépassé en valeur la barre record des 6 milliards de dollars, «ont été marquées par une hausse appréciable à partir de l’année 2021, passant de 2 milliards de dollars en 2020 à 5 milliards de dollars en 2021 pour atteindre les 6,6 milliards en 2022, soit une évolution de 191% entre 2020 et 2022 », soulignent les analystes de l’ONS.

    Par type de produits, le même document relève que les exportations hors hydrocarbures sont constituées essentiellement d’engrais, qui représentent 21% du volume total, les dérivés des hydrocarbures (18%) et de l’acier (5%).

    Au chapitre des importations, le même bilan relève une facture qui a atteint 39 milliards de dollars durant l’année 2022, soit une légère hausse de 3,4% seulement par rapport au niveau de 37,7 milliards de dollars atteint en 2021.

    Dans le détail, le bilan permet de constater que les importations sont dominées, à hauteur de 74% par les trois groupes regroupant les produits alimentaires, les demi-produits et les équipements industriels.

    La part des produits alimentaires dans la structure globale des importations a en effet été de 27,8% durant l’année 2022, soit une hausse de 17,2% par rapport à l’année d’avant, avec une valeur de 10,9 milliards de dollars. Durant le même exercice, les demi-produits ont enregistré une croissance de 31% par rapport à 2021, avec une part de 25,7% du total des importations, pour une valeur de 10 milliards de dollars, tandis que les équipements industriels ont représenté 8 milliards de dollars, soit 20,6% de la facture totale des importations, bien que ce groupe ait enregistré un recul de 20,3% par rapport à l’année d’avant, selon le même bilan.

    Par ailleurs, pour permettre une meilleure visibilité, l’Office précise que « les données sur le commerce extérieur peuvent être considérées comme celles qui ont bénéficié de la normalisation la plus importante et de l’intérêt les plus élevés de la part des pouvoirs publics qui ont créé une structure spécialisée au sein des la direction générale des douanes (qui est le Centre national de transmission et du système d’information des douanes), dont le rôle est exclusivement orienté sur la production des statistiques douanières et l’automatisation des procédures. »

    M. N.

  • Industrie : Vers la relance de l’activité d’assemblage des Smartphones

    Industrie : Vers la relance de l’activité d’assemblage des Smartphones

    L’Algérie veut relancer l’activité d’assemblage de la téléphonie mobile, précisément celle des Smartphones, lit-on dans un communiqué du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, publié à l’issue d’une réunion de coordination tenue ce dimanche au siège de ce département dirigé par Ali Aoun.

    Interrompue depuis 2019, sur décision des pouvoirs publics qui ont suspendu l’importation des systèmes SKD (Semi Knocked Down) et CKD (Completely Knocked Down), cette activité a été stoppée net, ouvrant la voie à une importation anarchique et quasiment illégale de tous types de Smartphones. Ce qui pousse aujourd’hui les pouvoirs publics à réguler un marché juteux mais qui ne profite nullement au pays, ni sur le plan fiscal ni en matière de création de nouveaux emplois.

    La séance de travail que Ali Aoun, ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique a présidé, en compagnie de Karim Bibi Triki, ministre des Postes et Télécommunications, et de M. Tayeb Zitouni , ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, avait pour objectif de trouver le moyen de «contrôler et réguler le marché des téléphones intelligents en Algérie à travers l’étude de la possibilité de relancer une industrie locale », explique le communiqué qui a sanctionné cette réunion à laquelle avait été invité le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, et d’opérateurs économiques activant dans le domaine des téléphones mobiles.

    «Au cours de la réunion, les opérateurs économiques ont présenté diverses expériences dans le domaine de l’installation de téléphones portables dans le cadre de l’ancien système SKD et CKD et ont salué l’expérience acquise au cours de cette étape et les investissements réalisés, soulignant que la production les lignes sont prêtes à relancer cette industrie», a indiqué le même communiqué.

    Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportation a souligné pour sa part «la nécessité de contrôler le commerce extérieur et ce en procédant à une évaluation approfondie afin d’éviter les erreurs antérieures, en particulier celles liées à l’intégration», alors que son collègue des Postes et des Télécommunications a insisté sur «la nécessité de fournir des téléphones mobiles pour atteindre l’autosuffisance sur le marché local, à condition qu’ils soient dotés des dernières technologies et d’assurer le service après-vente », selon la même source, réaffirmant que son département fournit beaucoup d’efforts pour moderniser l’infrastructure et fournir un meilleur service internet.

    Pour rappel, les autorités ont durci les contrôles, via les services de Douanes, qui ont multiplié les saisies des téléphones qui font l’objet d’importation informelle.

    Par ailleurs, il est nécessaire de noter que les besoins annuels en téléphones cellulaires sont estimés à 10 millions d’unités pour un marché qui représenterait près de 2 milliards de dollars.

    Sophia Rais