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  • OGB: l’industrie pharmaceutique a atteint une croissance de 65% en 2018

    OGB: l’industrie pharmaceutique a atteint une croissance de 65% en 2018

    La portion des médicaments fabriqués en Algérie a connu une croissance importante puisqu’elle  est passée de 25% en 2008 à 65% en 2018, selon le dernier rapport du cabinet Oxford Business Group. Cette croissance à la hausse est corroborée par le président de l’union nationale des opérateurs de pharmacie, Abdelouahed  Kerrar qui s’exprimait lors des deuxièmes journées de l’industrie pharmaceutiques, tenues début décembre à Alger, et avait affirmé que l’industrie nationale pharmaceutique a réalisé une croissance de 17% durant ces dernières années.

    Cette croissance a permis de réduire la facture d’importation des médicaments à 02 milliards de dollars alors qu’elle se chiffrait à 05 milliards de dollars américains en 2008. Une croissance qui répond  aux objectifs des pouvoirs publics d’arriver à couvrir 70% des besoins nationaux en médicaments grâce au développement de la production locales, tous types de médicaments confondus.

    Une croissance encore plus grande dans l’industrie du médicament en Algérie est prévue, selon les rédacteurs du rapport du cabinet Oxford Business Group, et s’étendra à d’autres groupes de médicaments comme ceux pour les maladies lourdes tels le cancer ou les maladies chroniques comme le diabète. Cette nouvelle tendance s’explique par les nouveaux cas de cancer enregistrés chaque année, ils se situent entre 42 000 et 45 000 nouveaux cas. Ces chiffres sont appeler à augmenter pour atteindre 61000 cas en 2025, selon OGB.

    Pour rappel, 354 projets sont en cours de réalisation, dont 92 concernent la production de médicaments et 74 projets connaissent un état d’avancement  dans la production,  a récemment annoncé le ministre de la santé, de la population  et de la réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui.  Ces unités, selon les déclarations du ministre, produisent 2500 classes de médicaments, c’est-à-dire, l’équivalent de 60% du total des médicaments enregistré en Algérie.

    La croissance du secteur du médicament s’explique par les facilitations accordées par l’Etat comme l’octroi des  assiettes foncières pour la réalisation d’usines de production.  Grâce à cette politique, affirme le ministre de la santé, l’industrie du médicament a réussi à couvrir 53% des besoins nationaux en termes de valeur.

    Rania Derouiche

  • OGB: l’industrie automobile monte en cadence

    OGB: l’industrie automobile monte en cadence

    L´investissement international dans l’industrie automobile en Algérie s´accroît suite à la mise en place de mesures visant à soutenir la croissance de la production manufacturière. Fin janvier 2018, le constructeur automobile espagnol SEAT, membre du Groupe Volkswagen, a annoncé son ambition d’augmenter la capacité de production de son usine d’assemblage à Relizane. Le site, résultat d’un investissement de 137m d’euros , abrite la production de plusieurs marques, et ajoutera courant 2018 deux nouveaux modèles à sa ligne d’assemblage pour le crossover Arona et la compacte León.

    Inaugurée en juillet 2017, l’usine est une joint-venture (JV) entre le Groupe Volkswagen, actionnaire minoritaire, et SOVAC, partenaire local spécialisé dans l’importation et l’assemblage de véhicules. Etablie pour assembler des automobiles appartenant au Groupe Volkswagen, l’usine a une capacité de production de 200 unités par jour, incluant des véhicules commerciaux Volkswagen, et les marques SEAT et Skoda. Le plan de développement de l´entreprise prévoit de commencer la production locale de la Volkswagen Polo et de la Skoda Fabia cette année.

    Le constructeur automobile français Renault se développe également. L’entreprise a ainsi débuté l´année dernière la production de camions. L´usine de montage, située dans la ville de Meftah, a pour ambition de produire 1000 unités en 2018. Renault Algérie a fait ses débuts dans le pays en 2014 avec l´inauguration d´une usine de montage de véhicules de tourisme à Oran.  Le nouveau site de Meftah devrait quant à lui bénéficier d´une hausse de la demande pour les poids lourds et les véhicules commerciaux, profitant de la diversification de l´économie nationale.

    En plus des entreprises déjà présentes en Algérie, d´autres constructeurs automobiles prévoient de s´implanter sur le marché local.

    Parmi elles figure le groupe français Peugeot qui a formé une joint-venture (JV) en novembre dernier avec trois partenaires locaux – Condor Electronics, Palpa Pro et l´Entreprise Nationale de Production des Machines-Outils – dans le but d´atteindre une capacité de production de 75 000 unités dans une future usine située près de la ville portuaire d´Oran.

    Les constructeurs sud-coréens Kia et Hyundai cherchent également à accéder aux nouvelles opportunités qu´offre la diversification du marché algérien. Toutes deux sont en voie de développer des usines de montage capable de produire jusqu´ à 100 000 unités et devraient être opérationnelles d´ici 2021.

    Des incitations à la production locale pour stimuler le secteur

    Cette hausse de la production locale est le résultat des mesures mises en place par le gouvernement pour attirer davantage d’investisseurs privés locaux et internationaux dans la production nationale, avec l’objectif de réduire la facture d’importation et de diversifier l’économie. Le pays vise ainsi une production automobile locale de 500 000 unités dès 2019.

    Apres avoir introduit plusieurs mesures d’incitation en 2015-16, notamment des exemptions d’impôt sur les sociétés et une facilitation des procédures d’obtention de permis de construire pour les usines, le gouvernement a également fixé des quotas d’importations de véhicules en 2016, provoquant une chute du nombre de véhicules finis importés de 417 913 en 2014 à moins de 20 000 en 2017.

    En 2017, alors qu’aucune licence d’importation n’avait été accordée, les importations de collections SKD (semi-knocked-down) et CKD (completely-knocked-down) assemblées localement ont doublé pour atteindre 1,8 milliard de dollars, selon des chiffres publiés par l’Agence des Douanes en février, en raison de la hausse des capacités d’assemblage des usines algériennes.

    Si l’industrie automobile locale semble donc se renforcer, plusieurs observateurs estiment que l’objectif du gouvernement de parvenir à 15% de production locale d’ici trois ans et 40% d’ici cinq ans est trop ambitieux. Alexandre Kateb, fondateur du cabinet de conseil Compétence Finance, a ainsi affirme a OBG l’an dernier que l’établissement d’un écosystème intégré comprenant équipementiers, fournisseurs de pièces détachées et sous-traitants prendrait environ 10 ans.

    D’autres voix s’élèvent également pour noter que le modèle d’importation de pièces détachées pour un assemblage local revient en fait plus cher que l’importation de véhicules finis.

    Il existe cependant de possibles indications d’un relâchement des restrictions sur les importations cette année. Début janvier, le ministère du Commerce a évoqué la possibilité d’un octroi de nouvelles licences d’importation dans les mois à venir, sans toutefois préciser le calendrier. Des précisions sur les quotas d’importation sont également attendues, le ministère ayant confirmé officiellement que ces quotas affecteront les véhicules de tourisme et utilitaires.

    Le software pour véhicules comme horizon de croissance

    Ces opportunités se trouvent par exemple dans la conception et la fabrication de systèmes d’exploitation novateurs développés par les grandes entreprises technologiques mondiales dans le but de concevoir des véhicules connectés.

    Au-delà de l’assemblage et de la production de pièces localement, un investissement accru dans des produits à haute valeur ajoutée, notamment les systèmes d’exploitation nouvelle génération pour véhicules, constitue ainsi un fort potentiel de développement pour l’industrie automobile algérienne.

    « Ces nouveaux systèmes d’exploitation sont déjà en train de renouveler en profondeur l’industrie automobile, et dans un sens, ce n’est pas un problème pour l’Algérie de ne pas disposer à ce jour d’industrie automobile locale » a déclaré à OBG Riad Hartani, Conseiller stratégique et technologique pour le projet Alger Smart City. « Concentrer les efforts sur les opportunités portées par ces nouveaux systèmes d’exploitation permettrait à l’Algérie de devenir l’un des premiers pays au monde à se positionner sur ce segment prometteur. »

    Si une telle stratégie suppose des progrès pour bâtir un écosystème favorable à l’essor des nouvelles technologies, elle contribuerait à une hausse significative des investissements étrangers, tout en attirant une expertise technologique hautement qualifiée.

  • OGB : La solidité de l’économie algérienne s’est renforcée en 2017

    OGB : La solidité de l’économie algérienne s’est renforcée en 2017

    La solidité de l’économie algérienne s’est renforcée en 2017 grâce à la hausse des recettes issues du secteur énergétique, aux mesures de contingentement des importations et à l’augmentation des recettes fiscales. Néanmoins, la dépendance continue du pays aux recettes issues de la vente d’hydrocarbures le laisse exposé aux chocs extérieurs.

    La reprise du secteur de l’énergie a continué à porter la croissance cette année. Les exportations d’énergie ont enregistré une hausse de 18 % par rapport à l’année précédente durant les 10 premiers mois de 2017 pour atteindre 27,2 milliards de dollars selon les données officielles. Malgré la baisse de la production de pétrole et de gaz estimée à 2,7 % pour 2017, le rebond mondial des cours du pétrole devrait permettre aux recettes à l’exportation du secteur énergétique d’atteindre les 32,3 milliards de dollars pour toute l’année, soit + 16,6 % comparé à l’année précédente.

    La hausse globale des recettes nationales à l’exportation entre janvier et octobre, pour un total de 28,7 milliards de dollars en incluant les secteurs hors énergie, s’est inscrite dans un contexte de contraction des importations de 1,8 % à 38.2 milliards de dollars, laissant dans son sillon un déficit commercial de 9,5 milliards de dollars pour cette période.

    Le gouvernement vise à réduire la valeur des importations à 30 milliards de dollars en 2018, contre 41 milliards de dollars l’année dernière, en misant sur une plus grande autonomie et en augmentant le nombre de produits restreints à l’importation.

    Cet objectif devrait également être appuyé par un meilleur rendement de l’énergie. Selon les estimations du ministère de l’Energie, qui ont été rapportées dans la presse internationale, les recettes devraient s’élever à 33,6 milliards de dollars en 2018, grâce à une hausse de 6,5 % du rendement énergétique rendue possible par le lancement graduel de nouveaux projets au fil de l’année.

    Un cours du pétrole en recul qui pèse sur les réserves de devises

    Si la meilleure performance du secteur énergétique, qui finance le budget de l’Etat à hauteur d’environ 60 % et représente 95 % des exportations, devrait porter la croissance économique globale du pays à l’avenir, la baisse des recettes enregistrée depuis le déclin du cours du pétrole en 2014 (à l’époque, les recettes se chiffraient à 58,4 milliards de dollars) continue de peser sur l’économie.

    Cette diminution des revenus issus de l’énergie a fait fondre les réserves de change, passant de 192 milliards de dollars en 2014 à 102,4 milliards de dollars en septembre 2017, selon les données publiées par le ministère des Finances.

    Or, même en tablant sur une hausse des recettes, ces réserves devraient poursuivre leur baisse à moyen terme. Abderrahmane Raouia, ministre des Finances, a déclaré au parlement en Novembre que les niveaux de devises étrangères devraient tomber à 85,2 milliards de dollars d’ici à la fin 2018, puis à 76,2 milliards de dollars d’ici à 2020.

    Augmenter les recettes de l’état pour réduire le déficit et booster les dépenses

    Pour faire face à la baisse des revenus et des réserves de liquidités enregistrée ces dernières années, le gouvernement a pris un train de mesures visant à augmenter les recettes de l’Etat et à élargir la base de l’économie.

    Début 2017, la réglementation en matière de taxe sur la valeur ajoutée pour les biens et les services a été revue à la hausse, passant de 17 % à 19 %. Idem pour la taxe à taux réduit, qui est passée de 7 % à 9 %. Simultanément, tout un ensemble d’autres taxes applicables à l’immobilier et à la vente de véhicules, d’alcool et de tabac ont été également mises en œuvre. Le gouvernement table ainsi sur un déficit budgétaire qui s’élèverait cette année à 8 %, contre 15 % en 2016.

    Si les impôts et autres taxes vont être revus à la hausse, les dépenses de l’Etat elles aussi vont augmenter après deux années d’austérité. Le gouvernement prévoit de relever ses dépenses de 25 % l’année prochaine, après les années de coupe budgétaire de 2017 (- 14 %) et 2016 (- 9 %). Une grande partie de cette enveloppe sera consacrée à la relance des projets d’infrastructures.

    Ces dépenses devraient profiter aux secteurs du bâtiment, des matériaux et de la logistique, et créer une dynamique générale pour l’économie dans son ensemble. Le gouvernement prévoit ainsi un PIB en hausse de 4 % l’année prochaine, chiffre bien supérieur aux prévisions de 2017 qui l’établissait à 2,2 %.

    Les défis sont là, mais les perspectives restent positives

    S’il demeure encore quelques obstacles à la redynamisation des recettes de l’Etat et de diversification de l’économie, une étude récente menée par OBG auprès de chefs d’entreprise a montré que 61 % des personnes interrogées avaient des attentes positives ou très positives quant au climat des affaires pour les 12 mois à venir.

    De plus, 70 % ont déclaré qu’il était probable ou très probable que leur entreprise consacre des investissements en capitaux significatifs en 2018.

    Un bémol néanmoins quant aux changements récents du régime fiscal algérien : une majorité des personnes interrogées ont estimé que l’environnement fiscal était désavantageux ou très désavantageux.

    Si ces mesures devraient permettre de renflouer les caisses de l’Etat, d’aucuns craignent que ces taxes et impôts récemment mis en œuvre ne constituent un frein à la consommation du secteur privé dans certains segments, notamment avec la hausse des taxes et des prix prévue en 2018.

    OGB

  • La stratégie touristique algérienne évoquée par OGB

    La stratégie touristique algérienne évoquée par OGB

    Des investissements accrus dans le renforcement de la capacité hôtelière et dans les ressources humaines devraient stimuler la croissance du secteur touristique algérien, à l’heure où le pays cherche à doper son nombre de visiteurs dans le cadre d’une stratégie globale de diversification de son économie.

    Le 27 septembre, le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Hacène Mermouri, a annoncé que 1812 projets de réalisation de nouvelles infrastructures hôtelières avaient été agréés par le Ministère. Cette série de projets devraient porter la capacité d’accueil à 240 000 lits, contre 100 000 lits actuellement, et créer 99 000 emplois.

    582 des projets agréés, dont le montant global s’élève à 1,1 milliard de dinars (8,2 millions d’euros), sont déjà en cours de construction, avec à la clé 75 300 lits supplémentaires et la création d’environ 36 000 emplois directs, selon M. Mermouri. En tout, ce sont 110 projets qui devraient être achevés d’ici la fin de l’année.

    L’annonce du Ministère représente une avancée considérable pour le secteur touristique, les nouveaux lits permettant non seulement de renforcer la capacité d’accueil générale mais également de faire baisser les prix et de diversifier l’offre hôtelière.

    La faible capacité hôtelière constitue depuis longtemps un obstacle majeur au développement du secteur. Selon les estimations publiées dans le rapport « Compétitivité dans le secteur du tourisme et des voyages 2017 » du Forum Economique Mondial, l’Algérie compterait 0,1 chambre d’hôtel pour 100 habitants, se classant dans cette catégorie à la 111ème place sur 136 pays.

    Des dépenses qui devraient évoluer à la hausse, tout comme le nombre de visiteurs

    L’annonce de ces nouvelles infrastructures arrive à point nommé dans la mesure où le pays enregistre un nombre croissant de visiteurs et où les prévisions annoncent une hausse soutenue des entrées de capitaux sur le moyen terme.

    Dans son bilan annuel du secteur, le World Travel & Tourism Council (Conseil Mondial du Voyage et du Tourisme, WTTC) prévoit un retour des investissements dans les années à venir après un affaissement en 2017, avec une hausse de 4,1% par an au cours des dix prochaines années. Cette hausse des investissements devrait faire passer la contribution du secteur aux investissements nationaux de son taux actuel de 2,5% à 2,8% d’ici 2027, poursuit le rapport.

    Les efforts déployés par l’Algérie pour attirer de nouveaux investissements dans le secteur touristique s’inscrivent dans la perspective d’une hausse anticipée des arrivées : 4,4 millions de touristes internationaux sont attendus en Algérie en 2027, contre 2,4 millions aujourd’hui, selon le WTTC. Les recettes totales devraient quant à elle atteindre 1500 milliards de dinars (11,2 milliards d’euros), contre 1200 milliards de dinars (8,9 milliards d’euros) enregistrés l’an dernier.

    Le WTTC note également que si la participation des recettes touristiques au PIB devrait évoluer à la baisse, passant de 7,4% à 6,8% au cours de la même période, cela est uniquement dû à une expansion attendue de l’économie du pays dans son ensemble et ne reflète en rien les performances du secteur.

    Accroître la capacité d’accueil des aéroports

    En vue de la hausse prévue des arrivées, plusieurs grands aéroports algériens procèdent à des travaux de modernisation.

    Un nouveau terminal à l’Aéroport Houari Boumediene d’Alger devrait entrer en service d’ici le deuxième trimestre de l’année prochaine, portant la capacité d’accueil annuelle totale à 10 millions de passagers, contre 6 millions actuellement.

    En outre, un nouveau terminal est en construction à l’aéroport Ahmed Ben Bella à Oran, avec une ouverture prévue en mars prochain, et une capacité annuelle qui passera de 2,5 millions à 3,5 millions de passagers. Ces projets permettront à l’Algérie de renforcer sa capacité à accueillir des transporteurs internationaux.

    La formation, partie intégrante du développement du secteur

    Les nouveaux projets d’infrastructures devraient entraîner la création de milliers d’emplois, si bien que le gouvernement s’attache actuellement à promouvoir le tourisme comme étant un secteur porteur d’un considérable potentiel de création d’emplois.

    Le secteur touristique accorde donc désormais une attention accrue à la formation professionnelle, selon Lazhar Bounafaâ, PDG du Groupe Hôtellerie Tourisme et Thermalisme, et le développement d’un capital humain qualifié est considéré comme crucial pour le futur développement du secteur.

    « Il faut que le secteur développe les partenariats entre les secteurs public et privé en matière de formation et d’enseignement afin de générer une main d’œuvre capable de développer des projets hôteliers et d’améliorer la productivité et la performance du secteur » a-t-il déclaré à OBG.

    L’importance de créer une main d’œuvre qualifiée à tous les échelons a également été évoquée par les chefs d’entreprise interrogés par OBG dans sa toute nouvelle enquête Business Barometer: Algeria CEO Survey.

    Plus de 35% des cadres dirigeants interrogés ont cité l’aptitude à diriger une équipe comme étant la compétence la plus recherchée dans le monde du travail tandis que pour 30% les compétences en matière de gestion d’entreprise occupent la première place, devant l’ingénierie, la recherche et le développement.

    Bounafaâ a expliqué à OBG que l’objectif de renforcement des ressources humaines s’appliquait à tous les niveaux du secteur et que des activités telles que le service de chambre, la restauration, l’accueil et la gestion devraient toutes tirer profit de l’amélioration des normes de formation.

    Faire évoluer l’image de l’Algérie sera crucial pour stimuler les arrivées étrangères

    Si les perspectives sont prometteuses pour le secteur du tourisme, le pays a encore des obstacles à surmonter afin de pouvoir transformer la hausse des investissements en croissance.

    L’image de l’Algérie comme étant une destination potentiellement peu sûre – les gouvernements de certains marchés clés, tels que la France et les États-Unis, déconseillent les déplacements dans certaines zones du pays – décourage certains visiteurs potentiels.

    Pour tenter d’améliorer la situation, les autorités algériennes ont renforcé l’attention portée aux questions de sécurité, incitant au mois de septembre le Ministère du Tourisme à exhorter la France à réévaluer ses avertissements aux voyageurs en Algérie.

    Malgré cela, le nombre de visiteurs en provenance de France – le deuxième marché émetteur de touristes vers l’Algérie – n’a cessé de grimper ces dernières années, passant de 121 000 en 2014 à 169 000 l’année dernière.

    Communiqué OGB

  • Abderrahmane Raouya à OGB :«nous allons vers une modélisation des recettes fiscales»

    Abderrahmane Raouya à OGB :«nous allons vers une modélisation des recettes fiscales»

    «L’objectif du ministère est de poursuivre la mise en œuvre de manière graduelle de la politique de modernisation des finances publiques et des systèmes financiers, avec une nouvelle modélisation des recettes fiscales et un objectif d’inclusion des liquidités qui circulent dans le secteur informel.» A déclaré Abderrahmane Raouya, ministre des Finances dans une entrevue exclusive accordée au cabinet de recherche économique Oxford Business Group (OBG). Entretien   à paraitre dans The Report: Algeria 2017.

    La révision de la Loi pour le secteur des assurances, dont l’examen sera engagé prochainement, va instaurer des évolutions représentant un potentiel de développement important pour ce secteur.» a déclaré le ministre dans cet entretien dans lequel, précise le communiqué d’OGB, il aborde la loi sur la monnaie et le financement non conventionnel.

    Les mesures préconisées pour drainer l’argent de l’informel, l’élaboration d’un cadre juridique pour la finance islamique, la dynamisation de la Bourse d’Alger et les grandes orientations de la Loi de finances 2018, sont autant de sujets abordés.

    « La bourse, qui demeure embryonnaire, va également connaître des développements, avec la possibilité octroyée aux entreprises publiques d’avoir de meilleurs recours face à cette institution. En outre, nous comptons très prochainement permettre aux banques d’offrir des financements via des produits alternatifs, y compris ceux compatibles avec la Charia et ce, en relation avec la demande réelle exprimée par le marché.» explique le ministre  dont la démarche vise  «  à moderniser les procédures financières et à améliorer le climat des affaires en poursuivant l’allégement de la bureaucratie pour une plus grande attractivité des investisseurs étrangers dans l’économie »

     

    À propos d’Oxford Business Group

    Oxford Business Group (OBG) est un cabinet d’intelligence économique et de conseil présent dans plus de trente pays à travers le monde, au Moyen Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique. En s’appuyant sur des recherches de terrain, OBG fournit de l’information économique sur de nombreux marchés à forte croissance et compte parmi les leaders dans ce domaine. En plus de ses bureaux à Londres, Berlin, Dubaï et Istanbul, le groupe dispose d’équipes dans tous les pays où il opère.

     

  • Critères ESG en entreprises: L’Afrique à la traîne selon OBG

    Critères ESG en entreprises: L’Afrique à la traîne selon OBG

    Les entreprises africaines sont plus que jamais appelées à mettre en œuvre les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG et de mener l’accélération économique en cours de manière durable et inclusive.

    C’est ce qui ressort d’une enquête menée par la société mondiale de recherche et de conseil Oxford Business Group (OBG), affirmant que « bien que la mise en œuvre des critères ESG devrait être une priorité absolue pour l’Afrique, seul un tiers des entreprises interrogées de la région disposent actuellement d’un département spécial dédié à l’ESG ».

    Intitulée « Renewed focus: How the Covid-19 pandemic shaped priorities around ESG principles », cette enquête a révélé que seulement 22,4 % des chefs d’entreprises interrogés en Afrique affirment avoir investi dans ces critères.

    Pour OBG, « l’Afrique bénéficierait grandement de réglementations plus strictes, de plus d’incitations, et de plus de sensibilisation et d’informations liées aux critères ESG ».

    Tout en expliquant que les ESG sont « des dimensions englobant les activités d’une entreprise pouvant avoir des impacts sur la société ou l’environnement qui constituent les trois dimensions principales utilisées pour mesurer la durabilité et l’impact éthique d’un investissement dans une société ou dans un domaine économique et qui composent un investissement responsable », OBG a révélé que « plus de 60% des personnes interrogées dans le monde ont déclaré que la pandémie avait modérément ou significativement affecté leur compréhension et/ou leur appétit pour l’ESG, signe que la crise sanitaire avait mis en lumière les vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement et d’autres domaines, et avaient ainsi encouragé les entreprises à mettre la durabilité au premier plan de nouvelles stratégies ».

    Concernant les obstacles au respect des critères ESG, la même enquête indique que le financement insuffisant et les incitations ou pénalités en cas de non-conformité ont été cités comme le plus grand défi rencontré par les entreprises, avec 20,4 % des réponses.

    A la question de savoir quelle seront les priorités des dirigeants en matière de durabilité environnementale au cours des douze prochains mois, 22% des personnes interrogées avouent que cet aspect était dans leurs programmes, suivi par les énergies renouvelables (19%) et, enfin, la réduction des émissions de carbone (10 %).

    Cette enquête basée sur 362 réponses de chefs d’entreprises a révélé que « les actionnaires et les investisseurs prennent désormais en compte la stratégie et la trajectoire ESG dans leur prise de décision (…) Cela est également vrai pour les investisseurs étrangers qui examinent l’environnement ESG, les réglementations et les incitations des pays dans lesquels ils envisagent de faire des affaires ».

    En revanche, l’enquête du cabinet OBG a réaffirmé que « si la bataille pour la durabilité environnementale à prendre au sérieux était gagnée à de nombreux niveaux, la performance relativement faible de la gouvernance représentait un défi pour certains des marchés émergents cherchant à attirer des investissements étrangers.

    Aux yeux des enquêteurs d’OBG, « l’acceptation tacite que la corruption fait simplement partie de la conduite des affaires dans certains endroits constitue un obstacle important à l’avancement du segment de la gouvernance ».

    Nadine. S