Industrie automobile : Tamazirt exige un taux d’intégration de 15%

A partir de Bordj Bou Arreridj, où elle se trouvait aujourd’hui pour l’ouverture de l’année scolaire 2019/2020, Djamila Tamazirt, ministre de l’Industrie et des Mines n’a pas manqué, comme à chacune de ses sorties sur le terrain, d’aborder la situation de l’industrie automobile en Algérie.

En effet, après avoir rappelé que les constructeurs automobiles en Algérie entamaient leur 3éme année de production, la ministre a fait remarquer que le taux d’intégration dans l’industrie automobile, devait être de l’ordre de 15%.

Pour  Djamila Tamazirt, le fait que les entreprises soient « toutes à leur troisième année de production permet l’émergence d’un tissu industriel de PME, de développer cette activité et de s’orienter vers l’exportation ».

Pour rappel, le  ministère  de l’Industrie et des Mines avait annoncé, en début de l’année en cours, par la voix de son secrétaire général que les entreprises de montages automobiles en Algérie avaient 24 mois pour atteindre un taux d’intégration de 40%  en vue de réduire la facture d’importation des CKD/SKD destinés à l’assemblage de véhicule.

Les opérateurs exerçant les activités de montage de véhicules ont conformément au cahier de charges jusqu’à la fin de l’année en cours pour atteindre 10% avait rappelé à ce moment le SG du ministère de  l’Industrie et des Mines.

Le Décret Exécutif n° 17-344 du 28 Novembre 2017 qui fixe  les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de production et de montage de véhicules est quelques peu mis entre parenthèses, par des décisions comme celle prise en mai dernier concernant  la limitation des importations des kits SKD et CKD destinés au montage automobile.

Notons enfin que le Taux d’intégration exigé à court terme par les pouvoirs publics, pour l’industrie automobile, parait impossible à atteindre dans l’immédiat du fait de l’absence d’un tissu industriel de sous –traitance et du climat morose  qui caractérise l’économie nationale impactée par la situation politique du pays.

Pour rappel de nombreux chefs d’entreprises, ayant investit dans l’industrie automobile sont poursuivis pour atteinte à l’économie nationale sont incarcérés dont deux propriétaire d’Unité de montage véhicule.

R.N

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