Sonia Messikh :« j’ai fait de ma passion, mon gagne-pain »

« Mon ambition est de promouvoir la consommation de la confiture bio, sans conservateur, et à base de fruits, d’agrumes, de légumes et, prochainement, d’épices. » Précise d’emblée Sonia Messikh née Guerirem, préparatrice de confiture, résidente à Skikda que nous avons eu l’occasion de rencontrer lors l’exposition artisanale organisée par Sharifa Djardi, à la Bibliothèque communale culturelle Laidi-Boussouf (ex-Bouyala), Skikda

Sonia Messikh est une femme au foyer âgée de 48 ans, s’est distinguée par la mise en boite et la commercialisation d’une large gamme de confiture, à base de toutes sortes d’aliments, et destinée à une clientèle de Skikda et de Constantine. La confiture pour tous les gouts, toutes les bourses et toutes les rigueurs culinaires. Tel semble le leitmotiv autour duquel s’articule la stratégie marketing de Sonia Messikh.

« Hormis la confiture à base de citron et de citrouille, que nous consommons régulièrement en famille, les autres variétés  sont préparées sur commande. », tient à préciser notre interlocutrice.

Et la liste des confitures faites maison  est longue. Sonia Messikh nous cite, en les montrant alignées sur son stand, la classique confiture d’abricot, la confiture à base de mélange d’agrumes (citrons, pamplemousse et orange), la confiture à base de mélange de légumes (citrouille, betterave, carotte), la confiture de pomme, d’ananas, de coing, et de « tchouina » le kumquat.

La confiture de banane, de courgette, de tomate, de pomme de terre, d’amandes et de noix sont autant de produits dont raffolent les  clients puisque le stock est très vite épuisé. « Je pense que, prochainement, je vais préparer et commercialiser la confiture à base d’épices (le gingembre, la  cannelle et l’anis étoilée). », a annoncé Sonia Messikh, qui pour commercialiser ses produits, a opté pour une page Facebook,« Les gourmandises de Sonia », devenu le lien entre elle et sa clientèle.

Le prix de la boite de 250 grammes, est variable et ce, dépendamment du contenu et de la saison. « Pour l’exemple, la confiture de fraise est vendue plus cher hors saison. La confiture de citrouille est à 150 DA et la confiture du citron à 200 DA le quart de kilos.», explique Sonia Messikh.

La confiture c’est aussi une affaire de famille, chez les Messikh. Khaled, l’époux, s’occupe de la pose des étiquettes et des languettes, ainsi que de  la conception des cartes de visite;  Mohammed, le fils, de la livraison et  Nairouz Rania, la fille, de la commercialisation, aidée en cela par une jeune caissière, camarade de classe à l’Université Farah Abdelaziz.

La préservation de la santé est de mise dans le métier. Sans conservateur, la confiture de Sonia Messikh présente aussi la caractéristique d’être bien stérilisée. « Je tiens beaucoup au volet santé des consommateurs. Pour cela, je stérilise très  bien mes bocaux avant d’y verser la confiture.»

Zoheir Zaid

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