Club Des Pins: les raisons de l’incessibilité des structures de l’Etat

L’incessibilité des structures relevant de l’établissement public de la résidence d’Etat du Sahel, communément appelée Club Des Pins, tombe à point nommé, d’autant que, les dispositions incluses au décret présidentiel publié au journal officiel N° 37, viennent mettre fin aux fausses supputations des uns et des autres.

Il faut savoir que les structures frappées d’incessibilité, qui concerne par ailleurs les villas, les chalets, les appartements, les locaux, les terrains et tout autre bien immeuble, quelle que soit sa nature, sont, désormais, versées dans le seul patrimoine de cet établissement public.

Primo, cette mesure vise, à éviter des précédents et à protéger ce patrimoine du caractère commercial et de la spéculation, comme cela a toujours été le cas au Parc zoologique et d’attraction de Ben Aknoun où des dizaines de concessions allaient buter sur des conflits commerciaux inextricables, n’étaient la résolution du gouvernement à mettre fin à la gabegie qui n’a que trop durée.

Secundo, l’actuel Centre international des conférences (CIC), où se déroulent d’importantes rencontres économiques, fait l’objet de convoitises, alors que les espaces de la Société des foires et des exportations (Safex), aux Pins-Maritimes, suffisent largement pour accueillir autant d’évènements.

En septembre 2017, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, signe une instruction et interdit tout acte d’achat et/ou de vente au CIC.

Une instruction qui, en somme, qui met des garde-fous pour que les structures du CIC relèvent de la seule Société d’Investissement Hôtelière (SIH).

Indéniablement, les villas, les chalets, les appartements, les locaux, les terrains et tout autre bien immeuble, quelle que soit sa nature, du mythique Club Des Pins, tombent sous le coup d’une mesure beaucoup plus protectrice pour mettre fin aux appétits des uns et des autres.

Ainsi, le décret présidentiel consacre le service public, d’une part, et la consécration des espaces publics, d’autre part, y compris l’incessibilité concernant les structures et les locaux datant d’avant le recouvrement de l’indépendance nationale et relevant du patrimoine de la résidence d’Etat. Du reste, toutes les dispositions contraires à ce décret sont abrogées.

Lamara Benarab

Les commentaires sont fermés.