Les entrepreneurs du secteur du bâtiment protestent à Tébessa

Plus d’une centaine d’entrepreneurs du secteur du bâtiment étaient au rendez vous devant le siège de la Direction Générale de l’OPGI de Tébessa pour protester contre le retard de régularisation de leurs situations financières, notamment celles relatives aux travaux supplémentaires visés par avenant. Ils pointent du doigt la direction de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Tébessa, qui est derrière, non seulement la lenteur de déblocage des ces situations financières qui datent de plusieurs mois, mais aussi par des agissements de son directeur selon le journal El Watan.

«J’ai déposé ma situation des travaux supplémentaires depuis septembre 2015 auprès du service concerné à l’OPGI, jusqu’à présent elle n’est pas régularisée. J’ai essayé de voir le directeur mais en vain», s’est indigné Bachir H., un entrepreneur. Ces protestataires, qui ne semblent pas décolérer, ont organisé un sit-in durant plusieurs heures devant le siège de la direction de l’OPGI, brandissant à son entrée une banderole portant les inscriptions : «Non à la bureaucratie», ou encore «Nous demandons l’intervention du wali avant que la situation ne dégénère».

Cette action se voulait également une occasion pour la majorité de ses partenaires de soulever certaines difficultés ayant trait à la réévaluation et la révision des prix, surtout avec la hausse des prix qu’ont connue le ciment et d’autres matériaux de construction. Pour sa part, le président de la Confédération générale du patronat de Tébessa du secteur du BTPH, Bayaza Salah, a fait savoir que cette action  intervient après que toutes les portes ont été fermées devant ces entrepreneurs. Il a ajouté qu’un tel blocage ne faisait que compliquer les tâches de l’entreprise. Nous avons tenté de contacter le directeur de l’institution pour plus de détails, mais en vain. Une rencontre devait avoir lieu dans l’après-midi d’hier avec la direction de l’OPGI et les représentants de ces opérateurs économiques pour trouver un consensus.

 

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