La Tunisie veut ouvrir son ciel

Démarrage imminent des négociations avec l’UE

Des négociations avec l’Union européenne ont débuté en octobre dernier pour une ouverture totale du ciel tunisien, qui prendrait, selon le ministre du Tourisme, Elyes Fakhfakh, au moins 4 ans.

La Tunisie commencerait avec Tozeur et Tabarka, ensuite Djerba et Enfidha, et enfin Monastir et Tunis.

Le ministre souligne, par ailleurs, que l’Open Sky « est inutile pour le tourisme, sans un produit adapté, sans une communication ciblée et sans une connexion numérique digne de ce nom.

Il nous faut mettre à profit cette période de négociations pour rattraper notre retard dans ces domaines».

De son côté, le président- directeur général de la compagnie nationale Tunisair indique que l’ouverture totale du ciel tunisien ne peut se faire sans un redressement de la situation de la compagnie.

En effet, celle-ci a enregistré une chute de 14% du nombre de voyageurs et 4,8% des recettes d’exploitation.

Dans un entretien accordé au site Mille et Une Tunisie.com, le président-directeur général a déclaré: «L’Open Sky qui avantage les compagnies européennes serait une catastrophe pour Tunisair.

Prenons l’exemple du Maroc, l’ouverture du ciel marocain aux compagnies européennes a tout simplement tué la Royal Air Maroc.»

Or en Tunisie, il faut avant tout, dans le domaine du transport aérien, procéder à une mise à niveau de la Tunisair.»

Une mise à niveau de la compagnie est donc au menu .

Parmi les défis à relever ,selon les responsables de la compagnie, figurent l’amélioration de la qualité des prestations, une meilleure compétitivité des tarifs, la fidélisation des clients et la captation de nouveaux.

La compagnie a acquis début juillet son troisième A 320 et envisage de mettre en place des vols plus longs et notamment en direction de l’Afrique.

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