Environnement: l’ANSEJ a financé 4809 micros entreprises

Au mois de février 2016, 4809 projets dans le secteur de l’environnement ont été financés par l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes Ansej. Ce qui représente 1,34% du financement global de l’agence.  Si le taux des projets dans ce segment est plutôt faible, il n’en demeure pas moins que  ces projets ont généré, dés leur démarrage  pas moins de 15 125 emplois. Ce qui n’est pas peu.

Cette faible orientation des jeunes vers les métiers de l’environnement traduit la tendance générale  des investissements où les métiers de l’économie verte sont encore peu développés. Selon les chiffres fournis par l’agence, il en ressort que la plus grande portion des jeunes préfère créer des entreprises de nettoyage, d’entretien et de désinfection. ce choix vient en tête de liste et représente 2131 projets. Les travaux  urbains et l’hygiène publique viennent en deuxième place avec 559 projets puis des entreprises d’enlèvement d’ordures avec 490 projets.

Il est tout de même intéressant que la tendance vers le recyclage se précise de plus en plus et ceci à travers 220 projets dans l’enlèvement et le traitement des déchets, 321 projets dans la récupération des matières non métalliques recyclables et 17 projets dans le broyage des matières plastiques.  Il est vrai que cette proportion est faible par rapport aux avantages que les pays développés tirent du recyclage des déchets et de produits usagés  pour donner le jour à de nouvelles ressources pour les différents domaines comme l’industrie, l’agriculture et même la production de l’énergie, ce qui constitue une valeur ajoutée à l’économie de ces pays.

Chez nous, cette réalité est plutôt insignifiante surtout que le nombre des projets spécialisés dans les domaines de l’assainissement de l’environnement, hygiène et protection de l’environnement, traitement et valorisation de déchets organiques, ne dépassent pas 3 ou 4 projets. Il faut dire aussi que les hommes entreprennent plus dans ce domaine puisque l’on comptabilise 15% porteurs de projets par rapport à 18% de femmes. Le niveau d’instruction y pour beaucoup dans le choix du projet et l’activité choisie.

En effet, si le taux de 22% des entrepreneurs dispose d’un niveau d’enseignement du palier secondaire, il est aussi à remarquer que 17% sont issus de l’université.  La plus grande portion revient aux jeunes dont le niveau d’instruction ne dépasse pas le palier moyen avec un taux de  33%, cela s’explique par le fait que beaucoup de métiers n’exigent pas une haute qualification. Cela explique aussi le fait que les projets de l’environnement sont plutôt classiques et ne s’orientent pas vers la tendance suivie de par le monde où les différents métiers de l’économie verte sont très prisés.

Rania Derouiche

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